lundi 17 mai 2010

Le Nic: confessions

Dans le dernier numéro du Nic, le chroniqueur Paul-André Deschesnes observe que «les confessionnaux sont devenus une nuisance publique» dans les églises. Les «confessionnaux sont presque tous disparus. Dans beaucoup d’églises, ils ont été démolis ou ils servent maintenant d’espaces à débarras où on entasse à peu près n’importe quoi». Il explique qu'il faut dorénavant réserver un moment pour se confesser. «Si vous voulez vous confesser, vous devez vous adresser au secrétariat pour prendre un rendez-vous. Voilà la directive annoncée en chaire et inscrite dans les feuillets paroissiaux de la majorité de nos églises du Québec. C’est devenu très compliqué et fonctionnarisé; c’est même devenu intimidant! La démarche pénitentielle s’apparente à de la bureaucratie gouvernementale».

1 commentaire:

  1. Désolé, mais ça ne correspond guère à ce que je vois, moi qui fais du ministère de suppléance la fin de semaine. Dans la dizaines d'églises où j'ai servi ces dernières années, j'ai pu observer qu'il avait toujours au moins un, le plus souvent deux, confessionaux accessibles (les 3-4 autres pouvant être par contre hors d'usage dans les grandes églises).
    En revanche, plusieurs personnes continuent à nous dire qu'elles veulent une démarche plus pastorale, plus humaine, moins sombre et moins expéditive que le bon vieux confessionnal. Une difficulté bien concrète est aussi d'obtenir des fidèles qu'ils se présentent plusieurs (au moins 10) minutes avant la messe: à quelques reprises, seul sur place pour présider l'Eucharistie, j'ai reçu la demande d'une ou deux personnes pour se confesser alors que le chant d'entrée était déjà commencé. J'étais attendu !

    René Tessier, prêtre
    Rédacteur en chef de Pastorale-Québec

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