«Depuis deux ans, j'ai un cancer de la peau appelé mélanome. L'oncologue m'a affirmé que ma vie est en danger. Les traitements pour ce cancer commencent à donner de l'espoir, mais le premier offert ne guérit qu'une personne sur quatre. Les récidives surviendront tôt ou tard et j'ai été prévenue de quelle mort j'allais mourir. C'était le 3 janvier 2013. J'ai 76 ans.»
Rolande Parrot a fait parvenir hier cette note au site de l'archidiocèse de Montréal. Ce texte a aussitôt été inséré dans une section intitulée Vie et liberté. L'ex-rédactrice en chef de la revue Spiritualitésanté donne ces nouvelles puis commente le projet de loi no 52, Loi concernant les soins de fin de vie. «Je me sens interpellée, concernée par ce projet de loi. D'emblée, je refuse cette aide médicale à mourir, car je veux vivre ma vie jusqu'au bout», écrit-elle.
Rolande Parrot a aussi dirigé les publications des diocèses de Joliette et de Saint-Jean-Longueuil. Elle a été rédactrice en chef de L'Église canadienne. En octobre 2008, elle a reçu le Prix Marie-Guyart qui soulignait sa fructueuse carrière de communicatrice en Église. Elle a été élue, à différents moments depuis 1980, membre de l'exécutif de l'ACPC.
Chère Rolande, je suis de tout cœur avec toi. Je te souhaite bon courage et d'avoir auprès de toi des personnes qui sauront t'accompagner jusqu'au bout. Merci pour toutes ces années données au service des communications en Église.
RépondreEffacerLouise Stafford