Le congrès annuel de l'ACPC est toujours l'occasion de reconnaître la qualité des publications qui en sont membres. Les noms des récipiendaires des Prix ACPC-Inter ont été dévoilés lors du repas festif tenu à Loretteville.
* Dans la catégorie des revues diocésaines : les revues L’Envoi (diocèse de Saint-Hyacinthe) et Pastorale Québec (archidiocèse de Québec) se sont démarquées et ont été appréciées par le jury.
* Dans la catégorie spiritualité et réflexion chrétienne : le jury a attribué les deux prix à Cahiers de spiritualité ignatienne (publication du Centre de spiritualité Manrèse) et à Relations (publication du Centre Justice et Foi).
* Dans la catégorie revues de communauté, de sanctuaire, d'association ou de mission, les deux revues sélectionnées par le jury pour recevoir un prix ACPC-Inter sont Missions étrangères (magazine d'information missionnaire) et Univers (revue d'animation missionnaire).
Deux prix spéciaux ont aussi été remis à Xavier Gravend-Tirole pour son reportage L’Inde et ses réincarnations paru dans Présence magazine de novembre 2007 et à Richard Beaulé pour son billet Ne donne jamais la main... prête-la quelques instants paru dans la revue Ensemble de l'archidiocèse de Sherbrooke.
vendredi 31 octobre 2008
jeudi 30 octobre 2008
Prix Marie-Guyart pour Rolande Parrot
Rolande Parrot reçoit le Prix Marie-Guyart qui souligne sa fructueuse carrière de communicatrice en Église. L'annonce en a été faite ce soir à Loretteville, à l'occasion du congrès annuel de l'ACPC.
Actuellement responsable des communications pour l'Assemblée des évêques catholiques du Québec, Mme Parrot a dirigé les publications des diocèses de Joliette et de Saint-Jean-Longueuil. Rédactrice en chef de la défunte revue L'Église canadienne, elle est dorénavant rédactrice en chef de la toute nouvelle revue Spiritualitésanté.
Le Prix Marie-Guyart récompense une personne qui a eu une influence importante dans l’univers des périodiques catholiques d'ici.
Actuellement responsable des communications pour l'Assemblée des évêques catholiques du Québec, Mme Parrot a dirigé les publications des diocèses de Joliette et de Saint-Jean-Longueuil. Rédactrice en chef de la défunte revue L'Église canadienne, elle est dorénavant rédactrice en chef de la toute nouvelle revue Spiritualitésanté.
Le Prix Marie-Guyart récompense une personne qui a eu une influence importante dans l’univers des périodiques catholiques d'ici.
Congrès du 40e anniversaire
Vingt-cinq personnes ont participé hier soir à la projection du film Folle de Dieu de Jean-Daniel Lafond. Cette activité spéciale précède le début officiel du congrès du 40e anniversaire de l'ACPC. Aujourd'hui, trois conférenciers prendront la parole. Les professeurs Robert Mager (Université Laval) et Pierre Noël (Université de Sherbrooke) traiteront de la place de la religion dans l'espace public. Rolande Parrot (Assemblée des évêques catholiques du Québec) proposera un bilan de quarante ans de presse religieuse au Québec.
mercredi 29 octobre 2008
Coquetel chez Bayard Canada
Fête hier soir à Montréal afin de souligner l'arrivée de la marque Novalis chez Bayard Canada. Nommé directeur des revues religieuses, Jacques Lison a reconnu que son équipe a vécu nombre d'émotions depuis le 3 juillet dernier alors que l'on discutait de vente dans les couloirs de l'Université Saint-Paul. «Mais des signaux ont rapidement rassuré l'équipe», a-t-il ajouté. Jacques a rendu hommage à ses collaboratrices de Prions en Église, Suzanne Bonhomme, Monique Pépin et Francine Petitclerc. Quelques membres de l'ACPC, actuels ou anciens, étaient présents. Mentionnons Marie Trudel (longtemps directrice commerciale chez Novalis), Raymond Levac (ex-directeur de la défunte revue Vie Ouvrière), Marco Veilleux (rédacteur en chef adjoint de Relations) et Jean Grou (rédacteur en chef de Vie liturgique).
Médias d'Église
L’Église doit-elle posséder ses propres médias? Pour Mgr Jean-Michel Di Falco Leandri, évêque de Gap, en France, et président de la Commission épiscopale européenne des médias, la réponse est oui. «J’ai écrit il y a plus d’une vingtaine d’années que les cathédrales du XXIe siècle seraient médiatiques. Je ne crois pas m’être trompé. Il est tout aussi important aujourd’hui de créer un média, tel qu’une radio ou une chaîne de télévision, que de construire une église. Il ne s’agit pas de relever un défi, mais d’accomplir un devoir», a-t-il déclaré samedi dernier à Lucerne, en Suisse, lors d'une Journée des médias de l'Église catholique. Le texte de sa conférence se trouve ici. (Photo: © Christoph von Siebenthal - www.kath.ch/1900)
mardi 28 octobre 2008
Le Messager de Saint-Antoine: signe de piastre!
La chronique Cousin Vic à l'écoute publiée dans Le Messager de Saint-Antoine d'octobre propose un dialogue avec Léda, une lectrice, qui déplore «que la plupart des sanctuaires ont un attrait pour faire de l'argent. C'est tout simplement un commerce.» Et le cousin de répondre que «nous ne pouvons pas passer à côté des réalités socioéconomiques du monde où nous vivons. Mais en même temps, nous devons toujours demeurer attentifs à ne pas nous laisser mener par l'argent.» Le Messager de Saint-Antoine est publié par L'Ermitage Saint-Antoine.
lundi 27 octobre 2008
L'Envoi: la liberté de rêver
Claire Dumesnil réclame le droit de rêver dans le numéro d'octobre de L'Envoi, revue du diocèse de Saint-Hyacinthe. «Il faut rêver bien fort, car notre monde présente souvent un visage d'indifférence, d'incompréhension et de violence. Pourtant je crois sincèrement que la plupart des êtres humains, au fond d'eux-mêmes, rêvent bien davantage de paix et de liberté», écrit la coordonnatrice et rédactrice en chef de la revue.
Religion et publicité
Les personnages et les symboles religieux sont souvent utilisés par les publicitaires. «Qui profite réellement de cette alliance? La société de consommation qui utilise une culture ancestrale pour pénétrer toujours plus loin au cœur de l’intimité du client? Ou la mémoire religieuse qui trouve avec la pub un allié inattendu pour continuer d’exister dans l’espace public?» Ce sont les questions auxquelles tentent de répondre un pasteur et un expert en communication dans Dieu, otage de la pub? Le livre est publié par Labor et Fides, la principale maison d'édition protestante francophone. (Illustration: www.dieu-pub.ch)
dimanche 26 octobre 2008
René Laprise défait à Gatineau
Un des cinq candidats à l'élection partielle tenue aujourd'hui à Gatineau, René Laprise a récolté 508 votes, soit 21,2 % du suffrage exprimé. Ce résultat est insuffisant pour l'obtention du poste de conseiller municipal mais c'est une bonne préparation pour les prochaines élections municipales. «Je suis motivé à considérer sérieusement de me présenter à nouveau en 2009», a lancé le candidat. René est membre individuel de l'ACPC et dirige actuellement le bulletin virtuel En Marche.
InterCommunication: nouvel évêque
C'est le samedi 18 octobre que le Vatican a annoncé la nomination de Dom Yvon Moreau à titre d'évêque du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. La nouvelle est arrivée bien après l'heure de tombée mais cela n'a pas empêché le bulletin InterCommunication, daté du jeudi 23 octobre, de consacrer quatre pages au nouvel évêque et à son prédécesseur, Mgr Clément Fecteau.
samedi 25 octobre 2008
Relations: critique des médias
Le numéro de novembre de Relations s'intéresse aux médias d'ici. Jean-Claude Ravet leur reproche leur absence d'esprit critique. «L’uniformisation des nouvelles, des émissions et des points de vue fait son œuvre. Les cotes d’écoute – dans une pure logique marchande et publicitaire – dictent leur loi. Jusqu’à Radio-Canada, la chaîne publique, qui résiste à peine à la "TQSisation" de la télé», écrit le rédacteur en chef.
vendredi 24 octobre 2008
Revue Sainte Anne: nouveau secrétaire de rédaction
Directeur de la Revue Sainte Anne depuis le premier septembre dernier, le père Guy Desrochers, rédemptoriste, occupe aussi la fonction de secrétaire de rédaction. Il remplace son confrère, Claude LaVergne, en poste depuis 1981. Ce dernier demeure membre du comité de rédaction de la revue. Il signe d'ailleurs, dans le numéro de novembre, au moins trois textes, dont l'éditorial.
jeudi 23 octobre 2008
L'Église de Gaspé: droit de parole
Dans le numéro d'octobre de L'Église de Gaspé, l'évêque du diocèse, Mgr Jean Gagnon, signe un éditorial où il déplore les réactions que suscitent les déclarations de l'épiscopat. «Il est étonnant de voir comment certains en profitent pour dénigrer l’Église en qualifiant a priori ses positions de conservatrices et même pour refuser que soit exprimé tout point de vue différent des leurs. Est-ce là de la bonne santé en démocratie ? De la même manière, la logique commerciale de certains médias et la recherche de la cote d’écoute à tout prix ne laissent pas toujours une grande place à la recherche de la vérité.»
mercredi 22 octobre 2008
Parole et Vie: entrevue avec Michel Jean
À la prochaine émission Parole et Vie (Canal Vox), Lise Garneau reçoit Michel Jean. Le journaliste et animateur de TVA vient de publier Envoyé spécial chez Stanké. L'émission est diffusée dimanche, le 26 octobre, à 11 heures et à 22 heures.
Solidaires en Église: fermeture hivernale
«Ils étaient là, du plus vieux au plus jeune, attentifs et inquiets, ne sachant pas quel avenir était réservé au lieu de culte de leur paroisse. La santé financière précaire de leur communauté était cependant un fait connu, augmentant par le fait même le niveau d’inquiétude déjà alimenté par bon nombre de rumeurs». Gilles Ferland, le rédacteur en chef de Solidaires en Église, raconte ainsi le début d'une réunion de paroissiens de Saint-Gabriel-de-Brandon. Quelques décisions seront prises dont la fermeture temporaire de l'église durant tout l'hiver en raison des coûts élevés de chauffage. Le journal est une publication du diocèse de Joliette.
mardi 21 octobre 2008
Religion, guerre et paix
Vous avez déjà participé à un webinaire? Il s'agit d'un séminaire ou d'une conférence sur le Web. On y participe de chez soi, grâce à son ordinateur. La Religion Newswriters Association propose, les 22 et 29 octobre, deux cyberséminaires sur la religion et les conflits militaires. C'est gratuit pour les 100 premiers participants.
lundi 20 octobre 2008
Décès de Soeur Emmanuelle
Beaucoup de textes ce matin sont consacrés au décès de Soeur Emmanuelle, en France. Dans Le Monde, Xavier Ternisien réfléchit sur la disparition de cette grande dame, une icône médiatique. «C'est peut-être le trait qui plaisait le plus, au premier abord, chez Sœur Emmanuelle : son franc-parler. Son côté "vieille nonne indigne", comme l'avait qualifiée avec humour le quotidien Libération. Tandis que certains n'hésitaient pas à la canoniser de son vivant, en la désignant comme "la sainte du Caire", elle ne cachait aucune de ses faiblesses : oui, elle avait eu des doutes, elle adorait les belles fourrures, les chapeaux, le chocolat noir et la glace à la vanille… Au plus fort de sa notoriété médiatique, elle faisait cet aveu : "L'orgueil se glisse partout. J'ai beau être une religieuse, quand on parle de moi, ça me fait plaisir». Le quotidien La Croix a aussi constitué un dossier sur cette religieuse décédée à l'âge de 99 ans.
L'Ami du Frère André: concert-bénéfice
Le chanteur Patrick Norman offrira un concert de Noël dans la crypte de l'Oratoire Saint-Joseph à la mi-décembre. Les profits du concert serviront au financement du «grand projet d’aménagement et de restauration du sanctuaire», nous apprend le tout dernier numéro de L'Ami du Frère André.
dimanche 19 octobre 2008
Revue de presse (1968)
Dans La Presse du 7 septembre 1968, Jean-Paul de Lagrave signe un article intitulé 140 revues catholiques canadiennes sont appelées à se transformer ou à disparaître. On peut y lire les propos du montfortain Onil Perrier, élu secrétaire-trésorier de l'ACPC lors du premier congrès de l'association. «Nos périodiques tombent comme des mouches. Il n'y a pas de doute qu'un front commun de ces publications, avant qu'il ne soit trop tard, permettrait l'émergence de revues de bon calibre».
samedi 18 octobre 2008
État de l'information
Que pense la population du traitement de l'information fait par les médias? On trouvera plusieurs réponses à cette question dans le document «L’état de la situation médiatique au Québec: l’avis du public», un rapport de 34 pages publié par le Conseil de presse du Québec au lendemain de sa tournée des régions.
On y pourfend notamment «le sensationnalisme, la préséance à couvrir des événements spectaculaires et négatifs, le manque d’équilibre et de mise en contexte, l’uniformisation du contenu, l’absence de suivi et le contenu simpliste et superficiel» des nouvelles proposées dans tous les médias, écrits ou électroniques. «Le public dénonce aussi une sous-représentation des régions dans les médias québécois.» Le rapport du Conseil de presse est disponible en ligne.
On y pourfend notamment «le sensationnalisme, la préséance à couvrir des événements spectaculaires et négatifs, le manque d’équilibre et de mise en contexte, l’uniformisation du contenu, l’absence de suivi et le contenu simpliste et superficiel» des nouvelles proposées dans tous les médias, écrits ou électroniques. «Le public dénonce aussi une sous-représentation des régions dans les médias québécois.» Le rapport du Conseil de presse est disponible en ligne.
vendredi 17 octobre 2008
Laurent Fontaine en France
La communauté du Pain de Vie, aujourd'hui appelée Maison du Pain de vie, a demandé à Louise Poirier et Laurent Fontaine, du Québec, d'être membres du groupe de six personnes qui forment désormais le Collège ou gouvernement international de cette communauté nouvelle, fondée par Pascal et Marie-Annick Pingault en 1976. Laurent Fontaine agira pour trois ans comme référent de la communauté, le visage du Pain de Vie pour les contacts avec l'Église catholique dans les différents pays. Le couple déménagera un temps en France, siège de la communauté. Laurent Fontaine a dirigé la rédaction du magazine En Quête, qui poursuit sa parution sur des bases occasionnelles.
jeudi 16 octobre 2008
Erreur de genre
Voici trois phrases extraites d'un article de Cyberpresse (publié à 19 h 40 et mis à jour à 21 h 04), signé par La Presse Canadienne et intitulé Des parents manifesteront contre le cours d'éthique religieuse. «Le président de l'Association des parents catholiques du Québec, Jean Morse-Chevrier, a expliqué que le fait de ne pas laisser le choix aux parents représentait un problème. "S'ils avaient proposé ce cours comme quatrième option, il n'y aurait pas eu de problème. La plupart des parents aimeraient avoir un vrai choix, où leurs enfants auraient un enseignement religieux conforme à leurs propres croyances", a-t-il indiqué». Vous avez noté l'erreur? Jean Morse-Chevrier est une présidente. Pas un président!
Missions Étrangères: 53 ans au Japon
Dans le numéro d'octobre de Missions Étrangères, Raymond Desroches, p.m.é., raconte ses 53 ans au Japon en traçant le portrait de certaines personnes rencontrées là-bas. Il y a M. Tanaka, le barbier qui lit le Nouveau Testament en attendant ses clients, puis l'infirmière Narita qui souhaite des cours de catéchisme et l'étudiante Matsumoto, docteure en philosophie, qui recevra le baptême quelques semaines avant le départ du missionnaire pour le Canada.
mercredi 15 octobre 2008
Coeur et âme: nouveau nom
L'Église de Valleyfield, une revue diocésaine publiée depuis 1973, change de nom. Depuis le mois de septembre, elle affiche Coeur et âme en titre. Toujours publiée huit fois par année, la publication est dorénavant sous la responsabilité de Suzanne Crête-Legault. Le numéro de septembre compte 32 pages et peut être téléchargé ici.
Présence magazine: Timothy Radcliffe
«Il a cet air mutin du petit garçon qui vient d’inventer une bonne blague et qui cherche le moment propice pour la mettre à exécution. Cheveux en bataille, traits sans âge mais typiquement britanniques, Timothy Radcliffe pourrait bien être l’un de ces personnages extravagants qui enseignent à Poudlard, l’école de sorciers que fréquente Harry Potter. C’est d’ailleurs chez lui, au campus universitaire d’Oxford, que plusieurs scènes de la série cinématographique ont été tournées.» Ainsi débute le texte que Jacinthe Lafrance consacre au Maître de l'Ordre des prêcheurs de 1992 à 2001, «un théologien passionné par l’être humain autant que par Dieu et dont le sens de l’humour est aussi vif que sa réflexion empreinte de profondeur». C'est dans Présence magazine d'octobre.
mardi 14 octobre 2008
Paroles de la présidence: Claude Auger
À différents moments de son histoire, ils ou elles ont dirigé l'ACPC. Nous avons recueilli les réactions et sentiments d'ex-présidents et présidentes à la veille des 40 ans de l'association. Aujourd'hui, les propos de Claude Auger, président de 1997 à 2000.
Je suis entré dans l’ACPC par la porte d’en arrière, pourrait-on dire. Alors à l’emploi de Novalis, je n’étais plus impliqué dans le domaine des périodiques depuis quelques années, mais on est venu me chercher pour assurer l’animation d’un atelier, lors d’un congrès. De fil en aiguille, je suis devenu fidèle aux rencontres, j’ai été élu sur l’exécutif, puis à la présidence… cas classique du doigt dans le tordeur!
S’il est une chose dont je me rappelle avec bonheur de mes années à l’ACPC, ce sont surtout les personnes. La joyeuse équipe de l’exécutif, bien sûr, qui continue de faire fonctionner notre association. Mais également les membres qui participaient aux congrès et ateliers, toujours reconnaissants d’en apprendre un peu plus et surtout de (re)nouer des liens professionnels et amicaux.
Deux noms surtout demeurent importants pour moi : Luce Dion, celle qui «un jour vint me chercher», et Anne-Marie Gagné, dont je fus, avec beaucoup de bonheur, le vice pendant quelques années. (Je constate avec bonheur qu’elle ne semble pas s’en porter plus mal aujourd’hui!)
C’est également par le biais de l’ACPC que j’ai connu la CPA et l’UCIP et ait pu m’y impliquer. Grâce au soutien moral de l’association, ainsi qu’au support financier de mon employeur de l’époque, j’ai pu représenter les périodiques religieux du Canada français à diverses occasions. En plus de satisfaire mon goût pour le voyage, ces congrès et réunions de travail m’ont donné la chance de rencontrer d’autres mordus du journalisme religieux des États-Unis, de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient…
Jérôme Martineau rappelait avec pertinence, dans ses souvenirs d’ancien président, une des idées qui ont flotté longtemps à l’ACPC sans jamais se concrétiser : celle d’un magazine religieux populaire, œuvre de collaboration des différents intervenants du milieu (communautés religieuses, diocèses, mouvements). Est-il déjà trop tard?
Lorsque j’ai cessé de m’occuper des périodiques à Novalis, j’ai passé le relais de la présidence à Gaëtane Larose, tout en demeurant membre individuel. L’année suivante, en 2001, j’ai quitté l’Université Saint-Paul pour terminer la rédaction de ma thèse de doctorat en théologie (déposée en 2005), tout en travaillant comme recherchiste pour les Oblates de Béthanie. Depuis trois ans, j’enseigne également l’histoire de l’Église au Collège dominicain, à Ottawa. Je continue d’écrire pour les Amis de Béthanie et Prions en Église, deux membres de l’ACPC. Et je demeure régulièrement en contact avec l’association et ses membres grâce au blogue (quelle fameuse initiative en passant, merci à Jacinthe et François).
En cette époque de gestion de la décroissance et de concentration de la presse, une association comme l’ACPC est plus que jamais nécessaire. Longue vie!
Je suis entré dans l’ACPC par la porte d’en arrière, pourrait-on dire. Alors à l’emploi de Novalis, je n’étais plus impliqué dans le domaine des périodiques depuis quelques années, mais on est venu me chercher pour assurer l’animation d’un atelier, lors d’un congrès. De fil en aiguille, je suis devenu fidèle aux rencontres, j’ai été élu sur l’exécutif, puis à la présidence… cas classique du doigt dans le tordeur!
S’il est une chose dont je me rappelle avec bonheur de mes années à l’ACPC, ce sont surtout les personnes. La joyeuse équipe de l’exécutif, bien sûr, qui continue de faire fonctionner notre association. Mais également les membres qui participaient aux congrès et ateliers, toujours reconnaissants d’en apprendre un peu plus et surtout de (re)nouer des liens professionnels et amicaux.
Deux noms surtout demeurent importants pour moi : Luce Dion, celle qui «un jour vint me chercher», et Anne-Marie Gagné, dont je fus, avec beaucoup de bonheur, le vice pendant quelques années. (Je constate avec bonheur qu’elle ne semble pas s’en porter plus mal aujourd’hui!)
C’est également par le biais de l’ACPC que j’ai connu la CPA et l’UCIP et ait pu m’y impliquer. Grâce au soutien moral de l’association, ainsi qu’au support financier de mon employeur de l’époque, j’ai pu représenter les périodiques religieux du Canada français à diverses occasions. En plus de satisfaire mon goût pour le voyage, ces congrès et réunions de travail m’ont donné la chance de rencontrer d’autres mordus du journalisme religieux des États-Unis, de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient…
Jérôme Martineau rappelait avec pertinence, dans ses souvenirs d’ancien président, une des idées qui ont flotté longtemps à l’ACPC sans jamais se concrétiser : celle d’un magazine religieux populaire, œuvre de collaboration des différents intervenants du milieu (communautés religieuses, diocèses, mouvements). Est-il déjà trop tard?
Lorsque j’ai cessé de m’occuper des périodiques à Novalis, j’ai passé le relais de la présidence à Gaëtane Larose, tout en demeurant membre individuel. L’année suivante, en 2001, j’ai quitté l’Université Saint-Paul pour terminer la rédaction de ma thèse de doctorat en théologie (déposée en 2005), tout en travaillant comme recherchiste pour les Oblates de Béthanie. Depuis trois ans, j’enseigne également l’histoire de l’Église au Collège dominicain, à Ottawa. Je continue d’écrire pour les Amis de Béthanie et Prions en Église, deux membres de l’ACPC. Et je demeure régulièrement en contact avec l’association et ses membres grâce au blogue (quelle fameuse initiative en passant, merci à Jacinthe et François).
En cette époque de gestion de la décroissance et de concentration de la presse, une association comme l’ACPC est plus que jamais nécessaire. Longue vie!
Selon Sa Parole
Publiée par le Conseil canadien du Renouveau charismatique catholique francophone, la revue Selon Sa Parole paraît cinq fois par année et compte 32 pages. Jacques Corriveau en est le directeur et le responsable de la rédaction. Les bureaux de Selon Sa Parole sont situés à Jonquière mais c'est Novalis, une division de Bayard Canada, qui gère les abonnements à la revue.
lundi 13 octobre 2008
La Voix: croix de chemin
«La présence de croix de chemin est un élément caractéristique important du patrimoine religieux», rappelle La Voix du diocèse de Mont-Laurier. «À la paroisse Saint-Jovite, les Chevaliers de Colomb ont décidé de faire revivre cet héritage patrimonial». Trois croix de chemin ont été restaurées.
dimanche 12 octobre 2008
Bulletin d'informations: agenda
Que fait l'évêque du diocèse d'Amos ce mois-ci? Pour connaître l'emploi du temps de Mgr Eugène Tremblay, on consulte le bulletin diocésain.
samedi 11 octobre 2008
Revue de presse (1968)
Nouvel article de Jean-Pierre Proulx dans Le Devoir du 13 septembre 1968. Titre: Les périodiques religieux ne veulent pas mourir. Premier paragraphe: «Les périodiques catholiques du Canada français ne périront pas. Certains se fusionneront peut-être un jour, les bons s'amélioreront, les moins bons aussi. Ce qui est sûr, c'est qu'on va tout mettre en oeuvre pour que soit rehaussée la qualité de la centaine de périodiques à caractère religieux qui sont publiés dans ce pays.»
Le Nic: polémiques
Paul-André Deschesne signe la chronique «À bout portant» dans le Nic du 12 octobre 2008. Son texte soutient que l'abbé Raymond Gravel «a pris la mauvaise décision» en choisissant de quitter la politique pour revenir à la prêtrise, dénonce «l'inflation verbale et la chasse aux sorcières» menée récemment par le bloquiste Gilles Duceppe à propos de l'appartenance d'une candidate conservatrice à l'Opus Dei et déplore que «le monde athée se prosterne aux pieds» de Madonna, en spectacle à Montréal ce mois-ci.
vendredi 10 octobre 2008
Nouvelle revue
La revue Spiritualitésanté «est destinée à tous ceux et celles qui s'investissent ou interviennent dans le monde de la santé ainsi qu'à toute personne intéressée par les questions spirituelles en lien avec la maladie, la souffrance ou la mort». Publié par le Centre de pastorale de la santé et des services sociaux de Québec, le premier numéro de cette revue grand format de 36 pages a été tiré à 3000 exemplaires. Jacques Vézina et Bruno Bélanger dirigent la revue tandis que Rolande Parrot (Assemblée des évêques catholiques du Québec) en est la rédactrice en chef. René Tessier (Pastorale Québec) y propose une entrevue réalisée auprès de Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés. On peut télécharger, en format PDF, la page couverture et le sommaire de ce premier numéro.
Le blogue d'Alain Crevier
Au tour d'Alain Crevier, animateur de Second Regard, d'animer un blogue, inséré à l'intérieur même du portail de Radio-Canada. Ses deux premiers billets portent sur les politiciens et leurs croyances (2 octobre) et sur le film Relidicule (6 octobre).
jeudi 9 octobre 2008
Nouveau bulletin diocésain
L'archidiocèse de Gatineau annonce la publication d'un nouveau bulletin virtuel, En Marche. Quatre fois par année, le e-magazine souhaite présenter les initiatives des services diocésains de pastorale. Le comité de rédaction est formé de René Laprise et de Michel Nolin. Ginette Delorme est responsable de la mise en page. En Marche n'est pas encore membre de l'ACPC, mais cela ne saurait tarder, assure René Laprise. Le premier numéro compte dix pages, dont une en anglais.
80e anniversaire
Le nouveau numéro de Signis Media, publication trimestrielle de Signis, l’Association catholique mondiale pour la communication, souligne le 80e anniversaire de ce regroupement. On y trouve cette note historique. «Parmi les événements qui ont marqué l’histoire de Signis, le Congrès mondial de OCIC et Unda à Montréal en 1962, tient une place de pionnier. C’est la première fois que les deux associations ont organisé des journées d’études communes. Le but de ce congrès était de réfléchir ensemble sur les moyens de promouvoir la créativité audiovisuelle au service du bien-être de l’humanité.» L'événement a eu lieu à l'Université de Montréal. Quelqu'un d'ici se souvient d'y avoir participé?
mercredi 8 octobre 2008
Québec, terre hostile
Journaliste italien, spécialiste des questions religieuses auprès de l'hebdomadaire Espresso, Sandro Magister dépose ses articles dans un site Web multilingue. Son reportage d'aujourd'hui porte sur le Québec et sur le cardinal Marc Ouellet. Le titre: «Alors que l'on débat à Rome, le Québec a déjà été pris d'assaut». On peut y lire que «la révolution culturelle qui a changé le visage du Québec n’est plus "quiet". Elle s’est faite récemment plus hostile et plus méprisante envers ceux qui lui résistent». Le journaliste cite le cardinal Ouellet qui a déclaré le 3 octobre dans le quotidien Avvenire: «J’ai eu récemment une preuve de cette aversion quand j’ai écrit aux médias une lettre ouverte où, entre autres, je demandais pardon au nom de l’Église canadienne pour les erreurs que nous avions commises dans le passé. Les réactions à cette lettre ont été très hostiles».
Aujourd'hui Credo: vélotour
Le numéro de septembre d'Aujourd'hui Credo rend compte du Vélotour organisé cet été par l'Église unie du Canada. Quarante-quatre cyclistes y ont participé du 16 au 27 juillet et ont parcouru pas moins de 640 kilomètres. Camp oecuménique, l'activité rassemble des jeunes de différentes Églises qui sont accueillis, tout le long du trajet, dans des églises appartenant aussi à diverses dénominations.
Paroles de la présidence: Gabriel Brien (partie 3)
À différents moments de son histoire, ils ou elles ont dirigé l'ACPC. Nous avons recueilli les réactions et sentiments d'ex-présidents et présidentes à la veille des 40 ans de l'association. Aujourd'hui, les propos de Gabriel Brien, premier président (1968-1969).
L’après-fondation de l’ACPC
Voici les moyens jugés appropriés pour le temps que notre première équipe avait planifié : 1- une session de formation en journalisme organisée par le P. Beaudouin de l’Office des communications sociales, tant à l’université de Montréal que de Laval; 2- un appui aux débuts de la Fédération des journalistes du Québec dont nous avons signé le protocole de fondation; 3- une campagne de recrutement auprès des périodiques d’organismes religieux francophones du Canada (d’ou le nom de l’Association). Nos avions le vent dans les voiles, peut-être inspirés de Terre de hommes de Saint-Exupéry !
Mon départ
Mais, en 1969, j’ai du démissionner de l’ACPC car la direction des Éditions Bellarmin a décidé de rayer du nombre de ses publications le Messager canadien que je dirigeais, à cause de la chute de ses abonnements et de la désorganisation de sa distribution jusqu’alors assurée par les paroisses.
Le conseil d’administration de l’ACPC fut alors présidé par Paul Désaulniers, m.s.c., directeur de l’excellente revue RND, remarquable par son format et surtout par ses documents chocs si appréciés, sans oublier sa chronique du Vieux-Médée (à relire !). Quant à moi, j’ai vécu le deuil de cette première équipe si dynamique.
Après ma sortie de la Société de Jésus, je suis retourné à l’enseignement et j’ai terminé ma carrière en tant que conseiller en audio-visuel et en documents de bibliothèque, au Secondaire, puis à l’Éducation des adultes, dans la région de Québec.
Au 30e de l’ACPC célébré à Sainte-Foy, l’organisme m’a fait l’honneur de m’inviter au banquet de clôture avec Lucie Roy, mon épouse. Depuis, j‘ai suivi avec intérêt sur Internet les activités de l’ACPC, de son personnel de direction et de ses membres, ses sessions, ses prix reçus et attribués, rencontré avec plaisir des anciens de l’ACPC et d’autres, tel mon bon ami, Marc Bouchard, fervent de l’ACPC avec qui je collabore à l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, Lieutenance du Canada-Québec.
Je termine en souhaitant un franc succès à la direction de l’ACPC et à ses membres en l’occasion de son 40e anniversaire !
Gabriel Brien, né à Amos, Abitibi, en 1927.
L’après-fondation de l’ACPC
Voici les moyens jugés appropriés pour le temps que notre première équipe avait planifié : 1- une session de formation en journalisme organisée par le P. Beaudouin de l’Office des communications sociales, tant à l’université de Montréal que de Laval; 2- un appui aux débuts de la Fédération des journalistes du Québec dont nous avons signé le protocole de fondation; 3- une campagne de recrutement auprès des périodiques d’organismes religieux francophones du Canada (d’ou le nom de l’Association). Nos avions le vent dans les voiles, peut-être inspirés de Terre de hommes de Saint-Exupéry !
Mon départ
Mais, en 1969, j’ai du démissionner de l’ACPC car la direction des Éditions Bellarmin a décidé de rayer du nombre de ses publications le Messager canadien que je dirigeais, à cause de la chute de ses abonnements et de la désorganisation de sa distribution jusqu’alors assurée par les paroisses.
Le conseil d’administration de l’ACPC fut alors présidé par Paul Désaulniers, m.s.c., directeur de l’excellente revue RND, remarquable par son format et surtout par ses documents chocs si appréciés, sans oublier sa chronique du Vieux-Médée (à relire !). Quant à moi, j’ai vécu le deuil de cette première équipe si dynamique.
Après ma sortie de la Société de Jésus, je suis retourné à l’enseignement et j’ai terminé ma carrière en tant que conseiller en audio-visuel et en documents de bibliothèque, au Secondaire, puis à l’Éducation des adultes, dans la région de Québec.
Au 30e de l’ACPC célébré à Sainte-Foy, l’organisme m’a fait l’honneur de m’inviter au banquet de clôture avec Lucie Roy, mon épouse. Depuis, j‘ai suivi avec intérêt sur Internet les activités de l’ACPC, de son personnel de direction et de ses membres, ses sessions, ses prix reçus et attribués, rencontré avec plaisir des anciens de l’ACPC et d’autres, tel mon bon ami, Marc Bouchard, fervent de l’ACPC avec qui je collabore à l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, Lieutenance du Canada-Québec.
Je termine en souhaitant un franc succès à la direction de l’ACPC et à ses membres en l’occasion de son 40e anniversaire !
Gabriel Brien, né à Amos, Abitibi, en 1927.
mardi 7 octobre 2008
Revue de presse (1968)
Dans Le Devoir du 11 septembre 1968, on trouve ce titre en page 7: Les périodiques catholiques se groupent en association. Rédigé par le journaliste Jean-Pierre Proulx (aujourd'hui professeur titulaire à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal), l'article débute ainsi. «Une nouvelle association vient de naître ou plutôt est en train de naître. Il s'agit de l'Association canadienne des périodiques catholiques».
Paroles de la présidence: Gabriel Brien (partie 2)
À différents moments de son histoire, ils ou elles ont dirigé l'ACPC. Nous avons recueilli les réactions et sentiments d'ex-présidents et présidentes à la veille des 40 ans de l'association. Aujourd'hui, les propos de Gabriel Brien, premier président (1968-1969).
Je pense que mes collègues de la première équipe partageront mes avancées. Nous étions très motivés parce que l’Exposition universelle de Montréal, en 1967, basée sur le renouveau des médias électroniques et sur la fraternité, venait de se terminer et que, stimulés, nous vivions sa suite dans Terre des hommes, en 1968. Pour quelques uns de nous, alors étudiants en communications à l’Éducation des adultes à l’Université de Montréal, en communications, avec des professeurs tels René Lévesque (affaires publiques), Lise Payette (interviews), Miville Couture (variétés)…, les deux années de participation tant à Expo "67 qu’au Pavillon chrétien, à Terre des hommes, en 1968, avaient apporté des incitatifs de premier ordre.
À Expo "67, j’étais journaliste agréé à titre de représentant de Radio-Vatican. Donc, au pair, dans la salle de presse internationale, avec les journalistes de CBC, NBC, France-Presse, TASS, Reuters, etc. Inutile de souligner l’apport bénéfique à la revue Le Messager canadien des Éditions Bellarmin que je dirigeais et à laquelle je rendais compte des événements. Au Pavillon chrétien, dirigé par le bibliste Jean Martucci, son commissaire en 1967, j’ai pu y enregistrer des interviews pour la Radio vaticane sur des témoignages chrétiens dont, en particulier, celui de Petula Clark, alors chanteuse très prisée, et Peter Ustinov, acteur en vogue… Ce furent des beaux moments de ma carrière de journalisme …
En 1968, à Terre des hommes, le père Émile Legault c.s.c. était commissaire du Pavillon chrétien. Et puisque, durant l’été 1967, j’avais, en collaboration avec un confrère, le réalisateur Paul Warren, professeur de cinéma à l’université Laval, produit un court métrage d’une demi-heure sur La Messe sur le monde de Teilhard de Chardin pour Radio-Canada, le P. Legault m’a demandé de le présenter au pavillon et d’en animer la discussion durant cet été-là.
La suite, demain...
Je pense que mes collègues de la première équipe partageront mes avancées. Nous étions très motivés parce que l’Exposition universelle de Montréal, en 1967, basée sur le renouveau des médias électroniques et sur la fraternité, venait de se terminer et que, stimulés, nous vivions sa suite dans Terre des hommes, en 1968. Pour quelques uns de nous, alors étudiants en communications à l’Éducation des adultes à l’Université de Montréal, en communications, avec des professeurs tels René Lévesque (affaires publiques), Lise Payette (interviews), Miville Couture (variétés)…, les deux années de participation tant à Expo "67 qu’au Pavillon chrétien, à Terre des hommes, en 1968, avaient apporté des incitatifs de premier ordre.
À Expo "67, j’étais journaliste agréé à titre de représentant de Radio-Vatican. Donc, au pair, dans la salle de presse internationale, avec les journalistes de CBC, NBC, France-Presse, TASS, Reuters, etc. Inutile de souligner l’apport bénéfique à la revue Le Messager canadien des Éditions Bellarmin que je dirigeais et à laquelle je rendais compte des événements. Au Pavillon chrétien, dirigé par le bibliste Jean Martucci, son commissaire en 1967, j’ai pu y enregistrer des interviews pour la Radio vaticane sur des témoignages chrétiens dont, en particulier, celui de Petula Clark, alors chanteuse très prisée, et Peter Ustinov, acteur en vogue… Ce furent des beaux moments de ma carrière de journalisme …
En 1968, à Terre des hommes, le père Émile Legault c.s.c. était commissaire du Pavillon chrétien. Et puisque, durant l’été 1967, j’avais, en collaboration avec un confrère, le réalisateur Paul Warren, professeur de cinéma à l’université Laval, produit un court métrage d’une demi-heure sur La Messe sur le monde de Teilhard de Chardin pour Radio-Canada, le P. Legault m’a demandé de le présenter au pavillon et d’en animer la discussion durant cet été-là.
La suite, demain...
lundi 6 octobre 2008
États généraux de la presse
Le président français Nicolas Sarkozy a lancé le 2 octobre les États généraux de la presse écrite, un exercice de consultation qui entend faire le bilan de la presse écrite en France et proposer des solutions pour sortir de la crise financière qui accable les publications. Quatre commissions ont été créées pour sonder les citoyens et le milieu journalistique. Bruno Frappat, président du directoire de Bayard, sera responsable de la thématique «Quel avenir pour les métiers du journalisme?» Il explique ici son mandat.
Paroles de la présidence: Gabriel Brien (partie 1)
À différents moments de son histoire, ils ou elles ont dirigé l'ACPC. Nous avons recueilli les réactions et sentiments d'ex-présidents et présidentes à la veille des 40 ans de l'association. Aujourd'hui, les propos de Gabriel Brien, premier président (1968-1969).
Avec grand intérêt, j’ai lu les textes des divers présidents et présidentes de l’ACPC. Je les félicite de leur témoignage et de leurs réalisations. Je félicite aussi leurs équipes respectives avec lesquelles ils ont a accompli leur apostolat pour contribuant ainsi à un aggiornamento continu de l’Église!
En tant que premier président, je puis apporter en témoignage ce que je crois être l’intuition première de la fondation de notre association. Et je puis présenter ma perception des circonstances qui ont amené notre équipe naissante à en concrétiser la fondation en 1968.
À deux, Onil Perrier et moi qui nous étions connus par une activité de l’Office de communications sociales, comparions les améliorations récentes de nos périodiques, tel la couleur, la mise en page, le format, et surtout le contenu des articles. Nous nous disions que de meilleures connaissances en journalisme aideraient notre apostolat de la presse imprimée. La décroissance de nos abonnements nous interpellait d’ailleurs beaucoup. Qu’arriverait-il aux annales, comme on appelait alors avec une pointe de négativisme les périodiques de communautés religieuses, en particulier?
Alors, que nos correspondances se faisaient par les dactylos à boule Olympia et que les télécopieurs (fax, comme on disait), nous crachaient les récits de nos missionnaires à l’étranger, nous commencions à peine à user du traitement de texte portatif. Et nous ne savions pas que l’ordinateur individuel viendrait à notre rescousse, des années plus tard ! Malgré ces quelques améliorations techniques, nous pressentions que le professionnalisme accru de nos équipes œuvrant dans les médias écrits s’imposait. Il était à promouvoir de toute urgence dans nos milieux pour une meilleure présentation du message évangélique. Voilà ce qui a été notre intuition fondamentale, je crois. Restait à prendre les moyens de l’appliquer auprès de consœurs et confrères de l’imprimé : des échanges et une association, si possible. Déjà en contact avec les responsables de quelques revues que nous échangions entre nous, en 1968, une première rencontre a été organisée.
Et, vous connaissez la suite : la réunion de fondation sous la présidence d’élections de Jean-Pierre Proulx, alors jeune journaliste au Devoir, des sessions de formation, des contacts, des rencontres…
La suite de ce texte, demain...
Avec grand intérêt, j’ai lu les textes des divers présidents et présidentes de l’ACPC. Je les félicite de leur témoignage et de leurs réalisations. Je félicite aussi leurs équipes respectives avec lesquelles ils ont a accompli leur apostolat pour contribuant ainsi à un aggiornamento continu de l’Église!
En tant que premier président, je puis apporter en témoignage ce que je crois être l’intuition première de la fondation de notre association. Et je puis présenter ma perception des circonstances qui ont amené notre équipe naissante à en concrétiser la fondation en 1968.
À deux, Onil Perrier et moi qui nous étions connus par une activité de l’Office de communications sociales, comparions les améliorations récentes de nos périodiques, tel la couleur, la mise en page, le format, et surtout le contenu des articles. Nous nous disions que de meilleures connaissances en journalisme aideraient notre apostolat de la presse imprimée. La décroissance de nos abonnements nous interpellait d’ailleurs beaucoup. Qu’arriverait-il aux annales, comme on appelait alors avec une pointe de négativisme les périodiques de communautés religieuses, en particulier?
Alors, que nos correspondances se faisaient par les dactylos à boule Olympia et que les télécopieurs (fax, comme on disait), nous crachaient les récits de nos missionnaires à l’étranger, nous commencions à peine à user du traitement de texte portatif. Et nous ne savions pas que l’ordinateur individuel viendrait à notre rescousse, des années plus tard ! Malgré ces quelques améliorations techniques, nous pressentions que le professionnalisme accru de nos équipes œuvrant dans les médias écrits s’imposait. Il était à promouvoir de toute urgence dans nos milieux pour une meilleure présentation du message évangélique. Voilà ce qui a été notre intuition fondamentale, je crois. Restait à prendre les moyens de l’appliquer auprès de consœurs et confrères de l’imprimé : des échanges et une association, si possible. Déjà en contact avec les responsables de quelques revues que nous échangions entre nous, en 1968, une première rencontre a été organisée.
Et, vous connaissez la suite : la réunion de fondation sous la présidence d’élections de Jean-Pierre Proulx, alors jeune journaliste au Devoir, des sessions de formation, des contacts, des rencontres…
La suite de ce texte, demain...
dimanche 5 octobre 2008
Bulletin du CRCJ: abonnement en ligne
Sauvez des arbres! Demandez votre bulletin par courriel! C'est l'invitation qui est lancée dans le dernier numéro du Bulletin du Centre Rosalie-Cadron-Jetté. Voici l'adresse: rosalie.cadron@sympatico.ca.
Prières du soir
Directeur de la revue Prêtre et pasteur, une publication membre de l'ACPC, Jean-Yves Garneau est un auteur prolifique. La maison Médiaspaul annonce la réédition (la cinquième!) de deux de ses livres, Prières du soir avant de s'endormir et Prières du soir auprès d'un nouveau-né.
samedi 4 octobre 2008
Famille Québec: non à la religion d'État
Le numéro de Famille Québec d'été 2008 consacre près de la moitié de ses pages à la contestation du nouveau programme Éthique et culture religieuse. La publication de l'Association des parents catholiques du Québec invite les parents à participer à une marche, le 18 octobre, afin de «dire non à la religion d'État».
Prions en Église: l'aventure
Dans l'éditorial d'octobre du Prions en Église, Jacques Lison rappelle que «l’être humain est mû par deux besoins fondamentaux: explorer et être en sécurité. Et ces deux besoins cherchent à s’équilibrer en lui: de son propre mouvement, il est porté à s’ouvrir à l’inconnu; mais dès qu’il s’y risque, le besoin d’un refuge, voire la tentation de revenir en arrière se fait sentir». Il invite les lecteurs et lectrices à tenter l'aventure de la foi malgré «les grands bouleversements de notre époque».
vendredi 3 octobre 2008
Du côté de l'ACPA
Ce n'est pas l'ACPC, mais bien l'ACPA. Ce qui veut dire? Australasian Catholic Press Association, soit l'Association de la presse catholique d'Australasie. Des cousins, donc, mais d'Australie, de Nouvelle-Zélande et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Tout comme l'ACPC, l'ACPA remet des prix de journalisme lors de son congrès annuel.
Recherche de collaborateurs
Dans le numéro de septembre-octobre de La Nouvelle Revue franciscaine, un lecteur écrit qu'il est «intrigué de voir que le rédacteur en chef a [rédigé] plusieurs articles». «N'y a-t-il pas d'autres personnes qui peuvent écrire? Ce n'est pas un reproche. Au contraire, j'aime toujours ce que vous écrivez. Mais il me semble que d'autres personnes peuvent être sollicitées à l'occasion», note G. Sylvain, de Laval. «Vous avez détecté quelque chose de très subtil», répond Guylain Prince, rédacteur en chef. «Parfois, certains numéros nous donnent du fil à retordre en termes de collaborateurs ou collaboratrices». La Nouvelle Revue franciscaine n'est pas membre de l'ACPC. Publiée par la famille franciscaine, cette publication est distribuée par Bayard Canada (division Novalis).
jeudi 2 octobre 2008
Bayard Canada et Novalis: c'est signé!
Bayard Canada a officiellement acquis la marque Novalis. «L’entente signée ce mercredi premier octobre fait donc passer Novalis des mains d’une congrégation religieuse canadienne [ndlr: les Oblats via l'Université Saint-Paul] à une autre congrégation canadienne [les Assomptionnistes]», indique le communiqué émis par Bayard Canada.
Cela aura-il des conséquences sur les revues publiées par Novalis? «Novalis, Prions en Église, Vie liturgique, Living with Christ, Celebrate sont des marques fortes qui inspirent confiance et respect partout au pays et ailleurs dans le monde. Nous sommes conscients de la richesse de l’héritage vivant dont nous avons désormais la pleine responsabilité. Nous allons tout faire pour lui assurer un bel avenir», a déclaré Suzanne Spino, présidente et directrice générale de Bayard Canada.
Le site Web de Bayard Canada mentionne que l'entreprise est présente à Montréal et à Toronto mais n'indique aucune adresse pour Ottawa, siège de l'actuelle équipe de rédaction et de production de Prions en Église, une revue membre de l'ACPC. Il s'agit d'une erreur, nous assure-t-on. «Nous allons corriger cela», lance l'éditeur Jean-François Bouchard. «Il y a bel et bien un bureau à Ottawa, à l’adresse de l’Université Saint-Paul. Les équipes de Prions, Prière et Living with Christ sont là».
Cela aura-il des conséquences sur les revues publiées par Novalis? «Novalis, Prions en Église, Vie liturgique, Living with Christ, Celebrate sont des marques fortes qui inspirent confiance et respect partout au pays et ailleurs dans le monde. Nous sommes conscients de la richesse de l’héritage vivant dont nous avons désormais la pleine responsabilité. Nous allons tout faire pour lui assurer un bel avenir», a déclaré Suzanne Spino, présidente et directrice générale de Bayard Canada.
Le site Web de Bayard Canada mentionne que l'entreprise est présente à Montréal et à Toronto mais n'indique aucune adresse pour Ottawa, siège de l'actuelle équipe de rédaction et de production de Prions en Église, une revue membre de l'ACPC. Il s'agit d'une erreur, nous assure-t-on. «Nous allons corriger cela», lance l'éditeur Jean-François Bouchard. «Il y a bel et bien un bureau à Ottawa, à l’adresse de l’Université Saint-Paul. Les équipes de Prions, Prière et Living with Christ sont là».
InterCommunication: bilan du CEI
Dans le bulletin InterCommunication de septembre, un prêtre, Rodrigue Lagacé, donne ses impressions sur le récent congrès eucharistique international. «Les témoignages des laïques étaient percutants parce qu’ils parlaient avec leur coeur, sans papier», Il déplore toutefois que «les catéchèses des évêques étaient longues et difficiles à suivre».
Durant tout l'événement, il a pu apprécier la diversité des points de vue. «J’ai vu une Église variée, des cardinaux à l’air hautain, d’autres à l’allure plus humaine. J’ai su que les «bérets blancs» existaient encore! J’ai été sollicité dans des kiosques mercantiles; on m’a même offert des instruments pour réapprendre à célébrer la messe en latin!» Mais «malgré la pluie persistante et les transports en commun bondés, je n’ai rencontré que des personnes souriantes et de bonne humeur». InterCommunication est la revue du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
Durant tout l'événement, il a pu apprécier la diversité des points de vue. «J’ai vu une Église variée, des cardinaux à l’air hautain, d’autres à l’allure plus humaine. J’ai su que les «bérets blancs» existaient encore! J’ai été sollicité dans des kiosques mercantiles; on m’a même offert des instruments pour réapprendre à célébrer la messe en latin!» Mais «malgré la pluie persistante et les transports en commun bondés, je n’ai rencontré que des personnes souriantes et de bonne humeur». InterCommunication est la revue du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
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