Depuis l'élection du nouveau pape, le magazine Pèlerin tient à jour une page spéciale appelée Habemus papam. Textes, clips audio et vidéo ainsi que tweets significatifs y ont été insérés.
À chacun et chacune, une belle fête de Pâques.
Deuxième numéro pour le magazine En mission, publication du Centre missionnaire oblat qui a pris la relève d'Apostolat international. On y trouve un texte de Jacques Laliberté sur la Commission de vérité et réconciliation du Canada. «J'ai passé 24 ans avec les Atikamekws du Haut-Saint-Maurice. J'ai réalisé les injustices historiques concernant la désappropriation des territoires. J'ai découvert l'intention du gouvernement fédéral, à une certaine époque, de réaliser une politique d'assimilation par le moyen des pensionnats où nous avons œuvré. J'ai découvert, horrifié, l'inadmissible des abus sexuels vécus par certains de ces enfants», écrit-il. «J'ose, timidement, exprimer ma souffrance de voir des confrères oblats qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes, et qui ont cheminé au jour le jour dans les communautés. Dans la turbulence des processus en cause, ils ont été associés aux torts causés aux communautés autochtones, et leur vie, leur contribution ont été balayées du revers de la main».
«Depuis les années 1990, on assiste à la parution de plusieurs articles et études scientifiques, venant sensibiliser les cliniciens et les gestionnaires de programmes cliniques au rôle et à l'importance de la spiritualité chez les personnes ayant un problème de santé mentale. On relève que la religion/spiritualité représente une force pour faire face à la maladie (sens de résilience, etc.), pour développer un sens d'intégrité personnelle, les personnes ayant reconnu leur dignité ou le caractère sacré de leur être. Pour les chercheurs, l'expérience et la pratique spirituelles se mesurent plutôt en bénéfices qu'en risques pour les personnes cheminant dans le rétablissement», écrit Gaston Lachance, spécialiste en soins spirituels, dans le plus récent numéro de SpiritualitéSanté consacré à la santé mentale et à la spiritualité.
Le chroniqueur Réjean Bernier réflécjhit sur l'humour dans le numéro d'avril de La Revue Sainte Anne. «Teilhard de Chardin, théologien et scientifique, avait une soeur gravement handicapée vivant dans un poumon d’acier. Elle souffrait, priait et souriait. Il précisait : C’est son humour qui lui a permis de faire face à la souffrance. Elle disait que l’humour devait être élevé au rang de vertu cardinale. Selon François Lovis, jésuite, François d’Assise était si connu même des non-croyants parce que sa sainteté est une sainteté joyeuse. Sa pauvreté est une pauvreté qui chante.»
Le programme du colloque national La nouvelle évangélisation et les communications est maintenant disponible. Organisé conjointement par Communications et Société et l’Association of Roman Catholic Communicators of Canada, l'événement se déroulera à Montréal, du 8 au 10 mai (Hôtel Lord Berri, 1199, rue Berri, station de métro Berri-UQAM).
La conférence d'ouverture permettra d'entendre un représentant de l’Église (Mgr Paul-André Durocher) et un représentant des médias (non confirmé) discuter «des écarts de perceptions, des attentes et des points de rencontre possibles entre l’Église et le monde». Le vendredi 10 mai, l'ARCCC et Communications et Société tiendront leur assemblée générale annuelle.
C'est samedi dernier qu'a été publié le 3000e billet de ce blogue. Depuis le 1 janvier 2008, le blogue Nouvelles de l'ACPC présente les différents membres de l'association et partage des informations sur le journalisme spécialisé et la presse religieuse. À ce jour, 188 000 pages de ce blogue ont été consultées.
«Certains déplorent l’expérience en cours de publier une édition de la présente revue exclusivement en format électronique», écrit Jean-Luc Bilodeau, avocat d'État, dans le plus récent numéro du Colombien, publication officielle du Conseil d’État des Chevaliers de Colomb du Québec. «Il ne s’agit pas seulement d’une question d’économie. Rien ne pourra remplacer les contacts personnels que permettent les assemblées, les réunions et les congrès. De même, rien ne pourra totalement remplacer les publications dites traditionnelles en format papier. Nous sommes bien conscients que nous ne sommes pas tous au même diapason en matière de nouvelles technologies. Mais Internet, le courriel, les réseaux sociaux et autres blogues sont autant de nouveaux moyens de propager des messages à un plus grand nombre de personnes sous différentes formes, et ce, souvent à moindre coût. Pourquoi ne pas en profiter?»
Aux pages 54 et 55 du plus récent numéro de L'actualité, on trouve un reportage intitulé Des ouailles 2.0 consacré à l'engagement des jeunes catholiques du Québec. C'est le journaliste et blogueur Philippe Vaillancourt qui signe ce texte. Dans ce même numéro, on trouve un article de Noémi Mercier sur le nouveau pape. Elle a notamment interrogé Xavier Gravend-Tirole, récipiendaire d'un prix spécial de l'ACPC en 2008 pour un reportage paru dans Présence magazine.
«L’interculturalité vécue en communauté est un signe des temps. Le rassemblement de membres de diverses nationalités est une réalité de plusieurs instituts. Toutefois, la rencontre entre cultures fait naître des peurs, des besoins et des aspirations. Se situer en présence de l’autre qui m’est étranger peut provoquer la curiosité, mais aussi l’insécurité, la méfiance et le jugement. Apparaît alors le besoin de se connaître, de communiquer, de se comprendre et de s’ajuster mutuellement. En même temps s’éveille l’aspiration à la solidarité, au dialogue, à la fraternité universelle et à l’unité autour du charisme.» Dans le plus récent numéro du Bulletin CRC, Gaétane Guillemette discute de formation interculturelle dans les communautés et instituts.
«Quatre-vingt dix ans après, notre monde a bien changé. L’Église aussi, évidemment; et notre revue, avec elle. On ne comprend plus la vie missionnaire de la même manière: Vatican II et son enseignement ont modifié profondément notre regard et notre manière d’être parmi les peuples où l’Église veut grandir», écrit Marc Le Goanvec, ministre provincial des Franciscains, dans l'éditorial qu'il signe dans le plus récent numéro de Missions des Franciscains. Il souligne les quatre-vingt dix ans de la revue. «Mais dans le fond, l’essentiel n’est-il pas toujours là? C’est le même souffle qui habite notre Église. Aujourd’hui encore, ce souffle suscite chez des croyants le désir de partager le trésor qu’ils portent dans leur cœur et d’agir en conséquence. La raison d’être de notre revue demeure: témoigner de ce souffle qui nous invite à annoncer Jésus-Christ, soutenir les engagements missionnaires de nos frères et sœurs, avancer dans la foi, ici et là-bas, en toute simplicité et solidarité.»
«Reconnaissons-le franchement: nous ne nous y attendions pas! La renonciation à sa charge du pape Benoît XVI aura vraiment surpris les uns et les autres. Pourtant, il avait déjà lui-même avancé cette possibilité, notamment dans son livre d'entretiens avec le journaliste Peter Seewald, Lumière du monde, fin 2010. Derrière ce geste audacieux se profilent plusieurs tonalités symboliques: il reconnaît que la papauté est une fonction plus qu'un état, que son titulaire est au service de l'Église pour le temps où il peut se consacrer efficacement à elle, que le Souverain pontife demeure un être humain dont les forces peuvent diminuer de manière significative... Décidément, ce pape qu'on disait si conservateur a trouvé une manière bien personnelle de composer avec les exigences de la modernité», écrit René Tessier dans le plus récent numéro de Pastorale-Québec.
Le 81e congrès de l'Acfas, qui se réroule du 6 au 10 mai 2013 à l'Université Laval, propose près de 4 000 communications, réparties dans plus de 200 colloques et activités. Ex-directrice de la revue Haute fidélité, Sabrina Di Matteo prononcera une conférence intitulée Animation chrétienne/catholique sur les campus universitaires au Québec: questions de formation identitaire et de diversité religieuse au cœur d’un espace public laïque (6 mai). Lors d'un colloque ayant pour titre Une Église en état de mission? Aspects sociologiques, théologiques, historiques et politiques de la transformation actuelle du catholicisme québécois (8 mai), on pourra entendre l'universitaire et blogueur Jean-Philippe Perreault discuter du catholicisme québécois 2.0 et le professeur Jacques Racine présenter De la visite à l’école des Pères blancs, à la promotion de la Nouvelle évangélisation. 70 ans d’expériences missionnaires dans l’Église de Québec.
Dans le tout dernier numéro du Brigand, le jésuite Marc Brousseau, nouveau directeur du Bureau des missions jésuites, rend hommage au père Louis-Joseph Goulet, son prédécesseur. «Lorsqu’il fut été expulsé d’Haïti en février 1964, le père Goulet, alors jeune prêtre, avait accepté de donner un coup de main, temporairement, au Bureau des missions. Il y est demeuré fidèlement jusqu’en 2012.» Directeur et rédacteur du Brigand, le père Goulet «a toujours démontré une facilité pour l’écriture; les lecteurs du Brigand et les bienfaiteurs des Missions jésuites peuvent témoigner de sa phrase élégante et de ses mots bien choisis».
«Le présentéisme est un mal de notre temps. On se pointe au bureau, le plus souvent équipé des meilleures intentions. Et sur place, on s’assoit et on regarde passer la journée en faisant semblant d’accomplir nos tâches. Et on remet ça le lendemain, puis le jour d’après. La fatigue, le manque de motivation ou de reconnaissance, l’absence totale de sens à notre travail peuvent souvent expliquer le triste phénomène qui s’apparente à une longue marche les yeux fermés, sur pilote «automatique», écrit Hélène Grégoire dans le plus récent numéro du Bulletin du Centre Rosalie-Cadron-Jetté.
Directeur de la revue Le Brigand, le jésuite Pierre Bélanger a accordé plusieurs entrevues au lendemain de l'élection du pape François, le tout premier pape jésuite de l'histoire. TVA Nouvelles l'a rencontré tout comme Le Journal de Montréal. Il a aussi donné une entrevue à Anne-Marie Dussault (24 heures en 60 minutes - aller à 1 h 28 m). L'agence de nouvelles Proximo l'a interviewé la semaine dernière.
«Le diocèse de Mont-Laurier, les paroisses et plusieurs municipalités ont connu un développement communautaire et social rapide grâce à la présence des personnes consacrées qui ont permis aux enfants d’être scolarisés dans leur milieu naturel ou encore tout proche du domicile familial. Ce fut un cadeau inestimable pour nous assurer un soutien spirituel particulier et fécond pour mieux vivre la mission de l’Église, accompagner les familles dans leurs joies et leurs peines et encourager les malades à supporter leurs épreuves avec foi, générosité et courage». L'évêque du diocèse de Mont-Laurier, Mgr Paul Lortie, a rendu hommage, en février dernier, aux communautés religieuses et aux instituts séculiers qui ont œuvré dans le diocèse depuis sa fondation en 1913. Son texte est publié à la une de La voix du diocèse de Mont-Laurier.
«Année jubilaire du Concile Vatican II: que de rappels pour évoquer ce tournant dans notre histoire! Relire l’événement 50 ans plus tard, réveille tout un monde! Pour notre Église, ce temps de renouveau promis, ce printemps annoncé, cette nouvelle Pentecôte espérée, est-ce un mirage, une saison écourtée par les sursauts de l’hiver ou encore un temps de promesses qui n’a pas fini de nous étonner? Vivons-nous simplement une longue transition, un temps de marche au désert en route vers la Terre promise? Pour la vie consacrée, quelle saison?» Ces mots de Micheline Marcoux, m.i.c., présentent les textes du plus récent numéro de la revue En son Nom.
«Bonjour Rome! Il pleut sur Rome mais la ville est en branle pour accueillir près d'un million de personnes pour la messe inaugurale du pape François, mardi matin. Je vous tiens au courant des nouvelles», écrit Sabrina Di Matteo, ex-membre du CA de l'ACPC et ex-rédactrice en chef de la revue Haute Fidélité. Sabrina fait partie de la délégation qui accompagne David Johnston, gouverneur général du Canada, à la messe inaugurale du pape François. Elle est actuellement présidente de Communications et Société et directrice du Centre étudiant Benoît-Lacroix. Parmi les membres de la délégation d'accompagnement, se trouve notamment Wilton Littlechild, de la Commission de vérité et de réconciliation, Dennis A. Savoie, député Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, et soeur Gilberte Baril, des Dominicains missionnaires adoratrices.
«Il arrive souvent que des personnes sachant que j’avais participé aux quatre sessions du Concile me demandent quel a été pour moi l’événement le plus marquant du Concile. Ma réponse est toujours la même: c’est le jour où nous, les évêques, avons donné une nouvelle définition de l’Église, où nous avons défini l’Église Peuple de Dieu, écrit Mgr Paul-Émile Charbonneau, évêque émérite, dans le plus récent numéro de la revue Orient. «L’expression textuelle Peuple de Dieu apparaît 72 fois dans les documents conciliaires et 39 fois dans le document sur l’Église», ajoute-t-il.
«Plusieurs Gaspésiens et Gaspésiennes, Madelinots et Madeliniennes de notre diocèse sont de descendance irlandaise. La fête de la Saint-Patrick sera soulignée en divers endroits de notre diocèse», peut-on lire dans le dernier L'Église de Gaspé.
Aussi, dans ce numéro, une critique du livre que le journaliste Pierre Maisonneuve a consacré au poète Gilles Vigneault. «On le connaît, on l’admire, on l’aime pour cette abondante production poétique mais jamais encore n’avait-il livré aussi ouvertement et généreusement les secrets de sa vie intérieure et de l’authenticité de sa foi», écrit Jules Bélanger, auteur du texte.
Responsable de la chronique J'ai lu, j'ai aimé de la revue Signes, Diane Poirier écrit dans le plus récent numéro: «pour la première fois, le nom de cette chronique n'est pas du tout conforme aux sentiments qui m'habitent. Non, je n'ai pas aimé ce que j'ai lu! Et pourtant, j'encourage le plus grand nombre possible de personnes à prendre connaissance de cet important volume de Raphaël Delpard (La persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde). Écrit en 2009, il reste d'actualité».
Pas de hausse cette année encore pour les membres de l'ACPC. Ces jours-ci, périodiques, membres associés et membres individuels reçoivent une invitation à renouveler leur adhésion auprès de l'ACPC. Pour les membres individuels, le coût est de 40 $. Les membres associés - des organismes de communication ou qui sont intéressés par la presse religieuse - doivent verser 125 $. Quant aux revues, bulletins et journaux, les prix varient selon les tirages. Les publications dont le tirage est de moins de 5000 exemplaires paient 75 $, tout comme les webzines. Aux périodiques dont le tirage est de plus de 5000 exemplaires, on demande 125 $.
Le plus récent numéro de Mission-Air est consacré aux finances personnelles. La rédactrice Marie-Reine Guilmette a recueilli des témoignages de lecteurs et de lectrices sur leur rapport à l'argent. «Il faut se rappeler que l'argent n'est pas un but, c'est un outil. Autrefois les gens échangeaient des marchandises afin d'obtenir des biens qu'ils n'avaient pas et que d'autres possédaient en plus grande quantité. Ainsi, on échangeait des céréales, d'autres denrées alimentaires, des vêtements, des matériaux de constructions et même des services. Avec le temps, l'argent est devenu un moyen d'échange, ce qui est considéré comme un certain progrès par rapport au troc d'antan. C'est en quelque sorte un étalon de référence et de mesure des marchandises par une certaine comparaison de valeur. On est en droit d'en espérer plus de justice. Il est important que les humains dominent l'outil et non que l'outil les domine. C'est l'homme et la femme qui doivent maîtriser l'utilisation de l'argent et ce à quoi il est destiné, c'est-à-dire son but. L'argent peut être un bon serviteur mais il est certainement un mauvais maître», écrit-elle.
La revue Notre-Dame du Cap publie un reportage sur l'Église catholique en France dans son plus récent numéro. Jérôme Martineau, directeur de la revue, a interviewé Philippe Clanché. journaliste à Témoignage chrétien. «J’ai toujours connu une Église qui a vécu avec une pénurie de prêtres. Il y a eu un peu moins de 100 ordinations pour toute la France en 2012. L’Église de France perd ses prêtres, ses religieux et ses religieuses mais nous assistons à une montée du laïcat qui est absolument phénoménale. Les laïcs ont vu à la suite du concile Vatican II qu’ils pouvaient prendre une place. Cette Église leur a donné des outils de formation. Je suis impressionné par tout le travail qui a été accompli depuis 20 ans par les services de formation des diocèses. Des sessions ont été mises en place pour développer une intelligence de la foi et favoriser l’engagement des laïcs. Nous constatons aujourd’hui que beaucoup de services au niveau des diocèses et des paroisses sont animés par des laïcs compétents. Il est clair que l’Église de France tourne maintenant grâce au travail des laïcs.»
Modérateur de l'Église unie du Canada, le pasteur Gary Paterson était à Montréal en janvier dernier. «Si l’Église ne change pas, c’est terminé!», a-t-il alors affirmé. Aujourd'hui Credo rend compte de ses propos sur l'avenir de l'Église qu'il anime. «Il a reconnu que ce serait difficile, qu’il y aurait des deuils à faire par rapport à des façons de faire et d’être auxquelles nous sommes attachés, mais que c’est aussi un moment historique passionnant. Gary Paterson croit, entre autres, que nous devons apprendre à être Église sans église (sans bâtiments), que le Conseil général aura beaucoup moins de personnel - donc qu’il faudra apprendre à demeurer en lien autrement (les nouvelles technologies des communications nous y aideront), et que l’Église devra aller à la rencontre des gens là où ils sont au lieu d’attendre que les gens viennent à l’Église.»
«Il importe de dévoiler ce qui sous-tend, souvent de manière inconsciente, les nouvelles formes de racisme, qui n’ont de nouveau que le fait de ne pas se nommer comme telles. Surtout dans une société comme le Québec, elle-même historiquement la cible de représentations xénophobes dans l’ensemble canadien. Nous-mêmes longtemps victimes du colonialisme et du racisme, il serait indécent de ne pas lutter contre ce fléau, de détourner le regard quand son visage perfide apparaît ici, chez nous. Notre histoire nous commande de lier nos racines de souffrance à la douleur universelle dans chaque homme ravalé, pour reprendre les mots de Gaston Miron», écrit le secrétaire de rédaction de Relations, Emiliano Arpin-Simonetti, en introduction au numéro de la revue consacré au racisme. Son texte a été repris dans Le Devoir du 5 mars dernier.
«Le cardinal Marc Ouellet ne laisse personne indifférent, c'est le moins
qu'on puisse dire, mais il ne mérite pas les insultes que j’entends
parfois au Québec. Nul n’est prophète en son pays, avait déclaré
Jésus dans la synagogue de Nazareth. Et nul n’est tout noir ou tout
blanc non plus. Je n’ai pas l’intention ici de me porter à la défense du
cardinal Ouellet, encore moins me prononcer sur ses chances d’être élu
pape, alors que le conclave s’ouvrira le 12 mars. Je veux simplement
vous partager ma première rencontre avec cet homme de convictions et de
foi, très chaleureux en privé», écrit aujourd'hui Jacques Gauthier, rédacteur auprès de plusieurs revues membres de l'ACPC, dans son blogue.
Dans le dernier numéro de Pauligraphies, on présente la campagne Nos livres à juste prix. Appuyée par les librairies indépendantes - dont les Librairies Paulines -, cette campagne «demande au gouvernement du Québec de promulguer une loi pour limiter à 10 % l’escompte maximal qu’un détaillant peut offrir sur une nouveauté et ce, pendant les neuf premiers mois de la vie d’un livre. Il s’agirait d’une réglementation qui ferait en sorte que les nouveaux livres soient vendus à peu près au prix fixé par l’éditeur pendant une période limitée, partout sur le territoire québécois: le livre à juste prix».
«À 37 ans, Xavier Gravend-Tirole se décrit comme un chercheur de sens, presque au sens d’explorateur et de voyageur. Pour lui, chercher du sens est une démarche qui se situe au coeur de la spiritualité : c’est tenter de donner un sens au monde, se mettre en quête de ce qui nous épanouit, construire une véritable solidarité avec l’autre. Cette quête l’a mené jusqu’en Suisse, où il termine actuellement un doctorat en théologie.» C'est ainsi que Ghislain Bédard, secrétaire de rédaction de Sentiersdefoi.info, présente Xavier Gravend-Tirole, «intellectuel public et théologien profane». L'auteur de Lettres à Kateri lui a accordé une entrevue que l'on trouve dans le plus récent numéro du webzine.
Directeur de la revue Pastorale-Québec, Jasmin Lemieux-Lefebvre a acheminé hier aux journalistes une invitation à participer à une conférence de presse. «En voyant dans les journaux la liste noire des douze
salopards annoncée par l’association américaine SNAP, cette liste
formée des noms de douze cardinaux dont Mgr Marc Ouellet, la décision a
été prise de défendre un point de vue sur le sujet», explique-t-on dans un blogue d'ECDQ.tv.
C'est Jasmin lui-même, en tant que directeur des communications, qui a pris la parole. Ses propos ont été largement diffusés, notamment à Radio-Canada, sur QMI et dans Le Devoir. On les trouve aussi dans Le Matin de Suisse et le Macleans.
L'association américaine SNAP a utilisé l'expression Dirty dozen dans une déclaration publiée mardi dernier. Cette expression fait référence au film The Dirty Dozen de Robert Aldrich (1967). En français, le titre choisi a été Les Douze Salopards. L'organisme SNAP a présenté des excuses hier aux personnes offensées par une telle expression, se disant bien incapable de contrôler comment le titre d'un film peut-être traduit dans une autre langue.
«Vous connaissez Wikipedia? Cette encyclopédie collective sur Internet? Il y est écrit que la communication est une action qui consiste à établir une relation avec autrui tout comme l’ensemble des moyens et techniques pour y parvenir. Difficile de ne pas être d’accord», écrit Mario Mailloux, dans le bulletin Passages, une publication de l'Office de catéchèse du Québec. «Paul Watzlawick, théoricien de la communication a, quant à lui, osé soutenir que l’on ne pouvait pas ne pas communiquer. Pensons-y! Même le silence dit quelque chose. Pas moyen de s’en sortir! Pas surprenant qu’elle fasse tant jaser, la communication», ajoute-t-il. Passages n'est pas membre de l'ACPC.
Dans son dernier numéro en ligne, la revue Orient souligne la fermeture du Centre Emmaüs dont l'objectif était «d’apporter sa contribution à la rencontre œcuménique avec l’Orient chrétien pour comprendre de façon plus intégrale l’expérience chrétienne». Le fondateur et animateur du Centre, le père Lucien Coutu csc, rappelle que «le concile nous demandait de nous ouvrir aux spiritualités orientales. Je trouve désastreux qu’après 50 ans de concile œcuménique, nous ne soyons pas plus avancés dans l’ouverture aux Églises d’Orient». Ex-rédacteur de la revue Orient, le père Coutu «continuera de se déplacer lorsque des gens lui feront des demandes de formation».
Présente aux 17e Journées François de Sales, Gaëtane Larose, présidente de l'ACPC, en propose un compte rendu dans le numéro de mars d'Ensemble. «Ces journées», rappelle-t-elle, «furent l’occasion pour des journalistes, des communicateurs et des éditeurs de la presse catholique de réfléchir à un avenir possible dans une société en pleine évolution.»
Premier conférencier, Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos France, «a présenté à l’auditoire un panorama assez pessimiste de l’opinion française à l’égard de son avenir économique. Inquiétude et mécontentement caractérisent ce portrait de la société française. Connu comme le cinquième pays le plus riche, la France enregistre un taux de chômage de masse depuis 30 ans ce qui agit de façon négative sur ce que les gens perçoivent des autorités. Une période de richesse fait place à un présent où règne la peur, voire la hantise de la pauvreté. Il s’agit d’une rupture avec une promesse de prospérité».
L'abbé Gabriel Gingras poursuit, dans la revue Vie liturgique, sa série d'articles sur les funérailles et autres rites d’adieu. Dans le numéro 401, il explique que si «la perte d’un être cher est toujours un drame, il y a des situations plus délicates que d’autres comme la mort d’un enfant, le décès par suicide, la victime d’un acte criminel ou un deuil collectif. Les équipes de préparation des funérailles y porteront une attention particulière».
En conclusion, il émet une mise en garde. «Dans le contexte actuel des familles éclatées, la personnalisation lors des funérailles peut receler quelques pièges. Ainsi, des enfants d’une seconde union peuvent se sentir laissés pour compte si l’on ne nomme que ceux de la première. L’ancienne conjointe qui a vécu plus d’années avec le défunt que sa dernière partenaire peut-elle espérer une certaine considération? La discrétion et le devoir de réserve s’imposent, car les gens rencontrés pour la préparation des funérailles ne sont pas toujours conscients de la complexité de leur situation familiale. Près des cercueils, j’ai vu autant de rapprochements admirables que de déchirements familiaux pénibles!»
«La personne âgée se compare au paysan parvenu au terme de sa journée. Il repasse en esprit les événements qui l'ont marqué, il se réjouit du travail accompli, il goûte le repos du soir. Ce repos du soir fait d'ailleurs partie intégrante de sa journée. Il en est même l'achèvement, au sens d'un accomplissement», écrit Mgr Bertrand Blanchet, archevêque émérite de Rimouski, dans le plus récent numéro d'En Chantier. «Au soir de notre vie, nous pouvons nous remémorer les moments importants de notre vie et identifier le fil rouge du sens qui les relie. Oui, un temps d'accomplissement et de connaissance de soi.
Alors rédactrice en chef de Châtelaine, Lise Ravary a obtenu, en 2007, le prix de journalisme Claude-Masson, remis aux deux ans par l'ACPC. Dorénavant blogueuse et journaliste pigiste, elle publie ces jours-ci, aux éditions Libre Expression, Pourquoi moi? Ma vie chez les Juifs hassidiques. «Ce récit raconte les cinq années que Lise Ravary a passées au sein de deux communautés hassidiques de Montréal, dans les années 1990. Ce sont des Juifs ultra-orthodoxes de Montréal qui l'ont éduquée. Elle a été reçue, bichonnée, nourrie, admirée par des hommes et des femmes hassidiques, principalement de la communauté Loubavitch», note l'éditeur.
«L’Église a deux cents ans de retard. Mais pourquoi ne se secoue-t-elle pas? Ce cri du cœur du cardinal Martini, publié le lendemain de sa mort survenue le 31 août dernier, habite l’Année de la foi en cours. Il dit fondamentalement que l’élan de la nouvelle évangélisation ne revigorera l’Église que si celle-ci se réapproprie vraiment l’esprit de Vatican II: si elle ouvre ses portes et ses fenêtres pour laisser l’air circuler entre elle et le monde d’aujourd’hui. Un éditorial de Jacques Lison, dans Prions en Église de mars.
La nouvelle chronique de La vie est belle!, Dans nos oreilles, propose dorénavant des critiques musicales. «Pas envie de passer au tamis ce qui entre dans vos oreilles? La rédaction de votre mensuel catho favori sélectionne pour vous quelques galettes compactes», écrit Antoine Malenfant, nouveau rédacteur en chef du mensuel. Sa première critique va à Un toi dans ma tête, de Luc De Larochellière. «Odes de résurrection, hymnes d’espérance, textes blessés et arrangements qui pansent. Violoncelle pesant et piano léger accompagnent un De Larochellière brisé par la séparation. Un album incontournable à écouter en pleurant quand les bourgeons tardent à poindre. Et à réécouter en souriant après les grandes crues.»
Dans le dernier numéro de L'ami du frère André, Sylvie Bessette, directrice des communications à l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, annonce qu'une nouvelle chapelle sera dédié à saint frère André. «La chapelle Saint-André-Bessette sera aménagée à la gauche de la basilique, à l’avant, à l’endroit que l’on désignait auparavant sous le nom de chapelle de la Sainte-Famille. Ce beau projet a été rendu possible par vos dons, chers bienfaiteurs et bienfaitrices. En effet, des travaux de consolidation et d’aménagement sont nécessaires afin de pouvoir accueillir un nouveau mobilier de choeur. Ce mobilier a été donné à l’Oratoire par la communauté des Soeurs de la Charité de Montréal (les Soeurs Grises) et provient de leur Maison mère, maintenant vendue à l’université Concordia.»