«Il ne suffit pas de passer le long des routes numériques, c'est-à-dire simplement d’être connecté: il est nécessaire que la connexion s'accompagne d’une rencontre vraie. Nous ne pouvons pas vivre seuls, renfermés sur nous-mêmes. Nous avons besoin d'aimer et d’être aimés. Nous avons besoin de tendresse», écrit le pape François dans le message qu'il signe pour la 48e Journée mondiale des communications sociales (JMCS).
«Ce ne sont pas les stratégies de communication qui en garantissent la beauté, la bonté et la vérité. D'ailleurs le monde des médias ne peut être étranger au souci pour l'humanité, et il a vocation à exprimer la tendresse. Le réseau numérique peut être un lieu plein d'humanité, pas seulement un réseau de fils, mais de personnes humaines», ajoute-t-il.
Il ne faut pas rejeter les médias sociaux, dit ce pape adepte des courts messages sur Twitter, mais il est important de réflécir à leurs aspects problématiques. «La vitesse de l'information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement et ne permet pas une expression de soi mesurée et correcte. La variété des opinions exprimées peut être perçue comme une richesse, mais il est également possible de s’enfermer dans une sphère d'informations qui correspondent seulement à nos attentes et à nos idées, ou même à des intérêts politiques et économiques déterminés. L'environnement communicatif peut nous aider à grandir ou, au contraire, à nous désorienter. Le désir de connexion numérique peut finir par nous isoler de notre prochain, de nos plus proches voisins. Sans oublier ceux qui, pour diverses raisons, n'ont pas accès aux médias sociaux, et risquent d'être exclus.»
Le Conseil pontifical pour les communications sociales vient de rendre public le message de la JMCS, message habituellement publié le 24 janvier, jour de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes.
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