«Je me rappelle avec plaisir toutes les fois où maman reprisait un bas ou allongeait une de mes robes parce que j’avais grandie. J’aimais voir papa réparer le grille-pain qui venait de rendre l’âme. Leur habileté à réparer pour prolonger ou redonner la vie à ce qui se brisait, m’émerveillait. La durée avait un sens profond. Il y avait recyclage familial naturel, une forme de responsabilité et de respect des choses», écrit Monique Bourgeois dans la revue Pèlerins en marche. «Aujourd’hui, nous vivons une époque de prêt-à-jeter. Nous nous préparons à nous ensevelir sous l’amoncellement des ordures que nous produisons».
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