«Par sa richesse culturelle, spirituelle et religieuse millénaire, l’Inde a depuis longtemps fasciné l’Occident. Mais à l’ère de la globalisation, ce qui attire le plus souvent les regards des médias, c’est sa croissance économique exceptionnelle, mesurée à l’aune du PIB, qui la fait émerger comme une puissance mondiale de plus en plus incontournable», écrit Jean-Claude Ravet, rédacteur en chef de Relations, dans son éditorial du numéro de juillet-août.
«Ce n’est pas de cette Inde qui brille, marquée du blanc-seing des institutions financières internationales, dont parle ce dossier, sinon en arrière-plan. Mais de l’Inde des déshérités, des opprimés, des dépossédés, celle des 900 millions d’Indiens et d’Indiennes vivant avec moins de 2 $ par jour (dont 600 millions avec moins de 1,25 $ par jour), selon la Banque asiatique de développement. Cette Inde sacrifiée sur l’autel d’un développement ne visant que l’enrichissement boulimique d’une infime élite.»
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