«Une personne est appelée un midi à la fin de son quart de travail et on lui annonce qu’elle doit quitter son emploi même si elle est liée par un contrat qui couvre encore quelques mois. On lui dit que le poste est aboli, que le contrat est résilié, que l’on va lui payer un certain nombre de semaines de travail et ses jours de maladie. La personne doit remettre sa clé sur-le-champ et donc pas question de saluer les personnes qui étaient touchées par son travail», écrit Réal Gingras, directeur de La Revue Sainte Anne, dans son éditorial de novembre.
«Si vous êtes comme moi, vous avez envie de prononcer ou d’écrire le mot odieux pour décrire cette situation. Est-ce que ce fait est vraiment inhabituel? Combien de fermetures, d’emplois abolis, d’hommes ou de femmes qui se retrouvent du jour au lendemain devant un imprévu qui défie la justice et qu’on trouve moyen de justifier en disant qu’il s’agit de diminuer la masse salariale, de rationaliser l’entreprise, de restructurer. Les personnes qui vivent cette situation se sentent lésées. De plus, leur entourage, leurs amis et leurs proches assistent impuissants à ce carnage.»
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