«L'éphémère va avec l’oubli. La perte de l’histoire. Les défauts de mémoire. L’incapacité d’organiser une pensée à long terme. Nous sommes dans le va-vite. Il ne s’agit plus d’un recommencement de l’être, mais d’une répétition permanente du même. Nous habitons la mode. Nous sommes dans ce qui a déjà été, ce qui brise sans cesse les liens qui pourraient unir les êtres et le monde. L’éphémère va avec la discontinuité.»
Ces mots de l'écrivain Marc Chabot sont publiés dans le numéro d'août 2015 de la revue Relations. Ils sont aussi reproduits hier dans Des idées en revues, une chronique publiée par Le Devoir chaque mardi.
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