«Il y a deux attitudes situées aux antipodes l'une de l'autre, qu'il faut prendre soin d'éviter dans l'accompagnement d'une personne qui demande l'aide médicale à mourir», selon Gilles Nadeau, prêtre et responsable du service de la pastorale de la Maison Michel-Sarrazin. «La première est de traiter cette demande comme un problème à régler en cherchant à faire changer la personne d'idée à tout prix; la deuxième serait au contraire d'exprimer un détachement total devant cette personne en lui disant, sans autre forme de questionnement, je te respecte.»
Le bulletin En communion (diocèse de Nicolet) résume les propos tenus par les différents intervenants lors d'une récente Session de pastorale interdiocésaine. Pour l'abbé Nadeau, «la règle d'or, c'est de vérifier les attentes de la personne, son désir lorsqu'elle s'adresse à nous: Qu'est-ce que tu attends de moi? Ensuite, il faut savoir se situer en disant, par exemple: Je ne suis pas d'accord avec l'aide médicale à mourir, mais je vais marcher avec toi jusqu'à la fin.»
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