Les récents propos de deux chroniqueurs du Nic sur l'état de la presse catholique québécoise ne sont pas passés inaperçus. Présentés dans le blogue de l’ACPC lundi dernier, ils ont rapidement été dénoncés par sept lecteurs et lectrices, tous des dirigeants de journaux et revues membres de l’ACPC. Parmi les signataires, mentionnons deux ex-présidents de l’association, Gaëtane Larose et Denis Prescott.
La polémique a pris de l’ampleur vendredi dernier lorsque Radio Ville-Marie a diffusé une nouvelle sur cette affaire et indiqué que les textes du Nic «ont eu l’effet d’une bombe» dans le petit monde de la presse religieuse.
Depuis, Évelyne Lauzier, rédactrice en chef du Nic, s’est dite «désolée que certains de ses propos aient manifestement blessé quelques-uns d’entre vous. Ce n’était certainement pas le but visé». «Je tiens à vous assurer que les phrases citées visaient surtout la presse profane», a-t-elle ajouté.
Quant au chroniqueur Luc Phaneuf qui a écrit que le Nic «est le seul organe de presse - laïc de surcroît! - qui soit demeuré vraiment catholique au Québec», il a tenu à présenter des excuses officielles à tous ceux et celles que ses propos auraient offensé et indiqué qu’un rectificatif serait publié dans une prochaine édition du Nic. «J'ai commis le péché mortel du journalisme : écrire un texte en quelques minutes et l'envoyer sans l'avoir laissé reposer», écrit-il. On peut relire la nouvelle originale et les commentaires reçus à cette adresse.
Ce n'est pas la première fois que des chroniqueurs du Nic croisent le fer avec d'autres membres de la presse catholique. En septembre 2008, le chroniqueur André Chevalier avait fustigé un texte publié dans un récent Prions en Église. «Je me désabonne au médiocre Prions en Église», avait-il annoncé, «et vous encourage tous à le faire, individus et paroisses».
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