C'est dans Le 30 de novembre 2007. Robert Laplante publie un texte sur la couverture du fait religieux dans les médias québécois. Dans son dernier paragraphe, il cite Alain Crevier, de Radio-Canada. «Je suis sûr que le journalisme religieux se développera au cours des prochaines années. L’actualité obligera les médias à engager des spécialistes sur la question», lance l'animateur de Second Regard. Et Laplante de conclure: «Reste maintenant à savoir si la prophétie d’Alain Crevier se réalisera et s’il saura convaincre les patrons de médias d’adhérer à sa Bonne Nouvelle». Quatre ans plus tard, où en est-on?lundi 28 mars 2011
Un texte à relire
C'est dans Le 30 de novembre 2007. Robert Laplante publie un texte sur la couverture du fait religieux dans les médias québécois. Dans son dernier paragraphe, il cite Alain Crevier, de Radio-Canada. «Je suis sûr que le journalisme religieux se développera au cours des prochaines années. L’actualité obligera les médias à engager des spécialistes sur la question», lance l'animateur de Second Regard. Et Laplante de conclure: «Reste maintenant à savoir si la prophétie d’Alain Crevier se réalisera et s’il saura convaincre les patrons de médias d’adhérer à sa Bonne Nouvelle». Quatre ans plus tard, où en est-on?
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On en rêve! Mais vraiment, on en est loin. La spécialité se raréfie dans les grands médias, alors que se multiplient les enjeux sociaux et politiques comportant une dimension religieuse, à l'heure de la redisposition des balises (accommodements religieux, liberté de conscience dans l'exercice professionnel, influence des mouvements religieux dans la sphère politique, etc.) Il serait grand temps qu'on prenne conscience de cette lacune... Aurait-on idée de donner à couvrir les élections à des journalistes qui ne connaissent pas les programmes des partis ou l'histoire parlementaire récente? Pourtant, on fait l'équivalent lors de la nomination d'un évêque, lorsqu'un débat est soulevé par la prière au conseil ou quand un groupe réclame un accommodement religieux devant les lois civiles en vigueur. Vite, vite! Faut que ça change!
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