Dans le plus récent numéro d'Ensemble, on propose un retour sur la journée diocésaine consacrée à améliorer nos outils de communications. Pour Yvan Cloutier, membre du Comité d'actions médiatiques, «dans l’opinion de nombreux catholiques est répandue une vision selon laquelle l’Église serait victime de persécution et menacée par des complots. Il y a certes une ignorance-exclusion qui englobe le religieux institutionnel, mais n’oublions pas l’impact des scandales sexuels et les fautes médiatiques de l’Église qui contribuent à ce que des opinions de l’Église soient mal reçues.»
La professeure Armande Saint-Jean estime de son côté que «les réseaux sociaux, tant craints et tant décriés pour leurs multiples défauts, dont la superficialité n’est pas la moindre, répondent pourtant à des besoins aussi réels qu’insatisfaits. En tant qu’êtres sociaux, les humains ont besoin de se connecter aux autres, d’où la prolifération des réseaux parallèles. Et si le perron de l’église avait migré vers le portail de Facebook et de Twitter?» Enfin, Jérôme Martineau, rédacteur en chef de Notre-Dame du Cap, «soutient que l’écrit demeure encore important en raison de son rôle complémentaire, à la condition toutefois d’user de créativité et d’observation pour bien connaître son public-cible. En regard des feuillets paroissiaux, il trouve que ce média a mal vieilli et qu’il ne répond plus à la communication moderne. Il suggère d’en changer le format, de sortir du moule, de travailler en collaboration et d’écrire une communication chargée de sens».
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