Ex-journaliste au NIC, Brigitte Bédard sera conférencière au congrès 2011 de Campagne Québec-Vie. Parmi les autres conférenciers, mentionnons des représentants de groupes et de partis politiques conservateurs, dont Anne-Marie Genest, candidate défaite du Parti de l'héritage chrétien aux dernières élections fédérales, de Gilles Noël, fondateur du Parti démocratie chrétienne du Québec, et de Richard Décarie, cofondateur du mouvement Action Conservatrice Traditionnelle.
Les organisateurs du congrès espèrent aussi que les blogueurs John Pacheco et Steven Gonzalez accepteront leur invitation à participer. Ce sont les animateurs d'un carnet intégriste qui a récemment attaqué Mgr Martin Veillette, l'évêque de Trois-Rivières. Son péché, selon ce blogue? Avoir autorisé la publication, dans le site Web diocésain, d'un texte du chroniqueur Jean-Claude Leclerc (Le Devoir), article jugé peu favorable à la droite religieuse. Steven Gonzalez, l'auteur du billet fielleux, souligne que le président de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec s'est déjà opposé au cardinal Ouellet sur la question de l'avortement et qu'il appuie l'ordination des femmes. Il rappelle toutefois que l'évêque aura bientôt 75 ans et qu'il devra remettre sa démission. «Je suis certain que le cardinal Ouellet trouvera un solide prêtre pro-vie pour le remplacer, continuant ainsi le nettoyage de l'épiscopat au Québec», écrit-il.
Pourquoi est-ce nécessaire de dire que ces conférenciers sont conservateurs, mais vous omettez de mentionner que la grande majorité des gens mentionnés sur ce blogue sont des dissidents catholiques?
RépondreEffacerTrès biaisé, à mon avis.
John Pacheco et Steven Gonzalez ne sont pas des "intégristes" dans le sens péjoratif du mot. Ils sont fidèles au Magistère-- à TOUS les enseignements de l'Église. Contrairement à la plupart du clergé au Québec.
RépondreEffacerLa gravité de la décision du diocèse de Trois-Rivères ne consiste pas en la publication d'un article "peu favorable à la droite religieuse". Vous n'avez rien compris. Pour un site web de journalistes, vous n'avez pas creusé fort pour vos faits.
RépondreEffacerL'article publié par Trois-Rivières critique des évêques pour le simple fait d'être fidèles à l'enseignement catholique.
Le diocèse de Trois-Rivières s'oppose donc à ce que les évêques suivent l'enseignement du Christ. C'est effectivement un triste moment dans l'Église au Québec.
«Social Conservatives United (SCU) is an activist organization which seeks to advance the principles of social conservatism in Canada, primarily through political and social activism. Social Conservatism is a moral and political philosophy (...)». Ce paragraphe d'introdution sous l'onglet «About us» du blogue Socun or Bust ne laisse pas place à beaucoup d'ambigüité sur les allégeances, dans le spectre catholique, de John Pacheco ou de Steven Gonzalez. Tout comme les affiliations politiques de quelques autres conférenciers. En quoi rapporter cette identification des principaux intéressés est-il biaisé?
RépondreEffacerParce qu'on sait que cette étiquette est péjorative dans le contexte québécois. Surtout dans le contexte de l'Église québécoise.
RépondreEffacerEt que l'étiquette "libéral" "progréssiste" ou "socialiste" n'est jamais collée aux catholiques qui figurent dans ce blogue.
L'orientation politique est mentionnée par préjudice.
"En quoi rapporter cette identification des principaux intéressés est-il biaisé?"
RépondreEffacerC'est votre article qui est biaisé parce que vous avez échoué dans la tâche de rapporter fidèlement le contenu de notre message. Vous avez préféré mettre toute l'emphase sur des stéréotypes afin d'induire vos lecteurs en erreur sur notre message.
Vous résumez l'objection de Pacheco et moi-même au simple fait que l'article du Devoir est "peu favorable à la droite religieuse". C'est un résumé médiocre. Le coeur de notre message est simple: en publiant l'article inflammatoire du Devoir sur leur site, le diocèse de Trois-Rivières manifeste son opposition à ce que des évêques vivent pleinement l'évangile.
Pourquoi ne pas vous concentrer sur la substance du débat plutôt que sur le CV des auteurs? C'est l'exigence minimale du professionnalisme journalistique.