Un Portrait des journalistes indépendants québécois en 2013 a été dévoilé cette fin de semaine à l'occasion des États généraux du journalisme indépendant. Les réponses d'un centaine de pigistes décrivent «une triste réalité», écrit Mariève Paradis, présidente de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ). «Près du tiers quitteront la profession dans les prochaines années, d’autres s’adonnent à des activités de communications ou de relations publiques pour arriver à joindre les deux bouts.
Quels problèmes rencontrent les journalistes indépendants dans leurs relations avec les entreprises de presse et les employeurs qui leur confient des articles à rédiger? «Les retards de paiement touchent plus de 60 % des répondants. Suivent la cession des droits d’auteurs et moraux, qui peuvent priver les journalistes indépendants de revenus, mais aussi du droit de regard sur leurs œuvres, sur les modifications qui peuvent y être apportées et sur leur utilisation extérieure. On remarque aussi que le quart des répondants a été confronté à la reproduction non autorisée de son travail. Les factures impayées sont également relativement courantes», indique le rapport que l'on peut trouver en version intégrale dans le site de l'AJIQ.
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