Karine Berger |
Les intervenants à la conférence d’ouverture, Alexis Jenni et Karina Berger, deux écrivains, ont témoigné de leur processus identitaire. Pour Alexis Jenni, l’identité se construit et évolue. Élevé dans un milieu catholique par des parents qui n’ont pas transmis, son identité s’est créée à partir de plusieurs religions avant de finalement opter pour le catholicisme. Pour lui, le religieux constitue une part de l’humain.
Karine Berger vit un islam ouvert à l’autre. Elle a vécu la violence en Algérie. Elle est témoin d’un islam qui revendique une place au soleil. «Le musulman ne se reconnaît plus dans son pays et ailleurs». Pour elle, l’Orient est défiguré. «Ces fous de Dieu ignorent mon Dieu. Mon monde est à genoux.» Elle a souligné les mots de François de Sales pour qui l’autre est la chance de la visitation. Elle blâme le politique de ne pas entendre le religieux. «On voudrait que le pape François soit le président de tous les pays», lance-t-elle. (texte et photo: Gaëtane Larose)
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