«Nos médias de masse ne cessent de promouvoir l’hédonisme et l’égoïsme de chacun. C’est un orphelin qui vous parle, nostalgique d’un monde plus solidaire axé sur la recherche du bien.» Le plus récent numéro de Pastorale-Québec propose une longue entrevue avec le cinéaste Bernard Émond.
«Je déplore que nous ayons tout simplement perdu la notion de péché en banalisant tout: désormais, toute personne fait ce qu’elle veut, en fonction essentiellement de son bien-être individuel, en refusant toute forme de morale. Le péché originel, c’est pour moi le rappel que le mal existe en nous, d’abord et avant tout; la grande tentation, c’est de le nier. J’estime que ceux qui cachent des millions dans les paradis fiscaux pour ne pas payer leur juste part d’impôts, pendant que nous manquons de lits dans les hôpitaux et n’en finissons plus de couper dans les services sociaux et communautaires, commettent un péché grave; même si, sur des plateaux de télévision, leurs amis et partenaires (ou complices?) peuvent répéter impunément qu’il n’y a rien là.»
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