«Pendant une bonne semaine, ces mots étaient sur toutes les lèvres et dans toutes les manchettes: culture du viol. Jusqu'à ce qu'on s'en lasse et que ce soit au tour des zombies et des maisons hantées de reprendre leurs droits sur ce sombre automne. L'esprit des victimes d'agression, lui, continuait de l'être: hanté. Le doute, la honte, la culpabilité, le désespoir d'oublier un jour… voilà leurs fantômes», écrit Jacinthe Lafrance dans le numéro d'octobre d'En communion, bulletin d’information du diocèse de Nicolet.
«À un moment donné, on en est venus à disserter à savoir: est-ce que ça existe vraiment? Est-ce que cela s'applique au Québec? Les mots sont-ils trop forts, mal choisis? Et puis, vraiment… les féministes ne vont-elles pas trop loin?», demande-t-elle la rédactrice en chef du bulletin.
«Pendant que l'on s'obstine à faire ce débat sémantique, une femme sur trois et un homme sur six, au cours de sa vie, sera victime d'une forme d'agression sexuelle. Sur dix de ces victimes, neuf n'iront jamais porter plainte à la police.»
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