«La campagne électorale aux États-Unis sera terminée quand vous lirez ces lignes. Peu importe son issue, on peut déjà écrire qu’elle aura été marquée au coin des insultes, des mensonges à satiété, des commentaires peu édifiants. Faut-il encore accuser les réseaux sociaux? Ceux-ci ont détrôné en la matière nos bonnes vieilles lignes ouvertes et sont devenus le canal par excellence des pires inepties, au Québec comme ailleurs. L’actuelle vogue du durcissement, aisément vérifiable autour de nous, serait au moins partiellement attribuable, selon d’aucuns, à la montée de l’angoisse: notre société et notre Église vieillissent, chacun est renvoyé à lui-même en matière de vérité et la menace terroriste vient nous insécuriser davantage, parmi tant de facteurs concomitants.»
Le rédacteur en chef René Tessier publie un texte intitulé L'ère de la rigidité? dans le plus récent numéro de la revue Pastorale-Québec.
Aussi dans ce numéro, Jasmin Lemieux-Lefebvre, directeur de la revue, observe que l'«assemblée plénière annuelle des évêques du Canada passe souvent bien en dessous des radars médiatiques». Mais cette année, cette rencontre fut «le théâtre d’une imposante couverture médiatique suivant la publication à la une du quotidien Le Devoir, le 29 septembre, d’un article d’Isabelle Paré intitulé: Aide à mourir: des évêques prônent le refus à des funérailles religieuses. Il note toutefois que c'est l'agence de presse Présence qui fut le premier média francophone à avoir publié un texte - huit jours avant Le Devoir - sur les directives d'évêques de l'Ouest canadien consacrées aux funérailles chrétiennes accordées ou non aux personnes qui ont demandé l'aide à mourir.
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