«On ne compte plus les interventions des évêques canadiens, québécois en particulier, qui ont fait valoir en haut-lieu de la société comme de l’Église le droit des femmes dans tous les domaines de l’activité humaine», écrit Mgr Dorylas Moreau, dans le numéro de mars de L'Église de Rouyn-Noranda. Il salue le 35e anniversaire du comité diocésain de la condition des femmes. «Peut-être cet anniversaire pourra-t-il ouvrir à un féminisme plus adapté à la condition actuelle qui serait celui d’un véritable partenariat aussi bien en société qu’en Église», souhaite-t-il.
L'évêque estime «qu’un féminisme qu’on dit victimaire (c’est-à-dire: où la femme se voit toujours comme victime du pouvoir de l’homme) contribue à ralentir et même à compromettre l’élan vers une véritable égalité entre les hommes et les femmes. La voie de la confrontation et de la revendication qu’on peut observer et comprendre ne m’apparaît pas être la plus féconde. Je crois plutôt qu’il devient nécessaire d’opter et de cheminer vers un véritable partenariat de personnes dans des projets humanitaires, sociaux, politiques et religieux à l’échelle du monde entier».
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