«C’est dans les années 1950 qu’apparaissent à Lima, les premiers quartiers informels ou asentamientos humanos», raconte Marie-Hélène Côté, directrice de la revue Missions Étrangères. «Construits en flanc de montagne, ils accueillent des familles ayant quitté la campagne péruvienne en quête d’une vie meilleure. Soixante-cinq ans plus tard, ces quartiers n’ont cessé de s’étendre, repoussant toujours davantage les limites de la capitale. Aujourd’hui, ce sont des sols de plus en plus escarpés et particulièrement instables que trouvent les familles qui s’y installent. Ces terrains sont octroyés par des trafiquants dans le cadre d’un marché clandestin qui, dit-on, génèrerait d’importants revenus.»
Le plus récent numéro de Missions Étrangère consacre un texte, des témoignages et de saisissantes photographies à ces asentamientos humanos.
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