«Après l’attentat qui a coûté la vie à six de nos concitoyens de confession musulmane, le 29 janvier 2017 à la grande mosquée de Québec, on aurait pu penser qu’on aurait droit à une trêve», écrit Emiliano Arpin-Simonetti dans le plus récent numéro de Relations.
Il aurait espéré «que cette tuerie d’une brutalité insensée aurait marqué un temps d’arrêt dans la guerre culturelle qui ne fait que s’exacerber depuis dix ans entre conservateurs identitaires et ce qu’il est de bon ton d’appeler la gauche diversitaire ou multiculturaliste».
«Devant l’évidence désormais indéniable que la peur sans cesse attisée de l’étranger – cristallisé dans la figure du musulman et dans celle du réfugié – peut mener à la violence, on aurait pu croire qu’un examen de conscience collectif aurait enfin lieu», écrit-il dans ce numéro intitulé Agir en commun à l'heure des fractures identitaires.
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