«Je me souviens très bien de l’élection du pape François il y a cinq ans, le 13 mars 2013. Dès la fumée blanche et les cloches, j’attendais avec hâte d'entendre quel nom allait être annoncé au balcon de la basilique Saint-Pierre. Un Italien? Un Asiatique? Le cardinal Ouellet? Surprise, c’était l’Argentin Bergoglio, qui avait eu sa chance en 2005, dit-on, mais qu’à peu près aucun spécialiste n’avait gardé dans sa liste de papabili huit ans plus tard», écrit Stéphane Gaudet, rédacteur en chef de la revue Notre-Dame-du-Cap, dans le numéro de mars.
«Un collège cardinalice qu’on disait conservateur – tous les cardinaux électeurs ayant été créés par Jean-Paul II ou Benoît XVI – avait donc eu l’audace de choisir un cardinal réputé réformateur, qui plus est, d’un pays du Sud. Comme quoi il faut se méfier de ces classifications issues du monde politique quand on parle de l’Église», poursuit-il.
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