Les responsables de publications qui ont présenté une demande au programme Aide aux éditeurs du Fonds du Canada pour les périodiques 2011-2012 ont reçu cette semaine une note leur indiquant «que le gouvernement a confirmé le renouvellement de 15 millions de dollars en financement stable et permanent pour le FCP dans le budget fédéral de juin 2011, ce qui porte le budget total du programme à 75 millions de dollars». Le programme d'aide se met en branle et «presque tous les bénéficiaires verront le niveau de leur financement changer et le tiers des bénéficiaires verront le montant de leur financement changer de plus de 50 %. La plupart des publications obtiendront davantage de financement que l’année dernière», a-t-on écrit.
Rédacteur en chef et directeur de la revue Notre-Dame du Cap, Jérôme Martineau invite les éditeurs à regarder attentivement le tableau intitulé Estimation des résultats de la formule du volet Aide aux éditeurs – magazines à diffusion payée. «Il m’apparaît que le financement accordé sera à peu près dans le même ordre que celui reçu pour l’année 2010-2011. Avec ce tableau, nous savons d’avance à quoi nous en tenir pour les budgets.» Il note toutefois que «nous n’avons pas encore reçu le financement pour l’année 2011-2012. L’an dernier le chèque était entré au début du mois de juillet.» Il observe aussi que le programme pour les magazines agricoles (tableau 2) aligne des chiffres supérieurs. «Peut-être aurions un avantage supplémentaire en nous réclamant de la catégorie des magazines dédiés à l’agriculture. Les évangiles nous parlent de laboureurs, de grains semés en terre et de grenier à grain!»
Le blogue avait annoncé, en janvier dernier, la parution prochaine du livre A-t-on encore besoin des journalistes? d'Éric Scherer, un journaliste et essayiste rencontré lors des Journées François de Sales 2011, un événement organisé par la Fédération française de la presse catholique. Le livre vient d'arriver en Amérique du Nord (voir le site amazon.ca).
Le constat de Scherer: «la création de contenus, notamment journalistiques, par les gens qu'on appelait autrefois l'audience, est devenue phénoménale. Plus besoin d'imprimerie pour se faire lire, de stations de radio pour se faire entendre ou de télévision pour se faire voir. Chacun est devenu un média!» Conséquence: les tirages des médias écrits régressent de façon affolante. «Si 98% des foyers américains achetaient des journaux en 1970, ils n'étaient plus que 53 % en 2000 et 33 % en 2009. Côté magazines, le taux de réachat s'est effondré. Le public achète le même hebdomadaire ou mensuel une fois sur trois ou quatre.»
«Nous nous souviendrons longtemps de la deuxième semaine d’août 2011», écrivent Langis Duplain et Marylyne Tremblay dans le plus récent numéro du Bulletin d'informations, une publication du diocèse d'Amos. «C’est la semaine où nous nous sommes fait adopter par une communauté magnifique, celle du Grand-Lac-Victoria à Kitcisakik. Du 7 au 15 août 2011 nous avons eu la chance de changer un peu le monde en assistant soeur Renelle Lasalle dans sa mission auprès des autochtones de cette communauté. Notre tâche: rénover un presbytère pour qu’il puisse devenir un lieu d’accueil pour les jeunes de la communauté afin qu’ils aient la chance de se réapproprier leur culture.»
L'oblat Jean Monbourquette, 77 ans, est décédé tôt dimanche matin. Le psychologue, auteur de livres à grand tirage dont Aimer, perdre et grandir (plus d'un million d'exemplaires en plusieurs langues) ainsi que Comment pardonner?, a publié cette année, en collaboration avec Isabelle d'Aspremont, le livre Excusez-moi, je suis en deuil, toujours chez Novalis.
Dans le prochain numéro de L'aventure intérieure, actuellement en impression, Jean Monbourquette signe un texte intitulé Faire son deuil. En mars 1995, Jérôme Martineau l'avait interviewé sur le pardon dans Notre-Dame du Cap. Il y a deux ans, il accordait une autre entrevue à cette même revue et y racontait sa vie et son engagement comme médecin de l'âme. En octobre dernier, les responsables de L'Envoi (diocèse de Saint-Hyacinthe) l'avaient aussi interviewé. Le texte de cette entrevue est en ligne.
«Dans son double parcours de prêtre et de thérapeute, Jean Monbourquette a développé une approche unique et inédite où la guérison passe à la fois par la psyché et la spiritualité. Une approche qui est aujourd’hui largement reconnue, mais qui suscitait beaucoup de scepticisme il y a un quart de siècle. En ce sens, Jean Monbourquette a été un pionnier qui a largement contribué à l’évolution des mentalités dans une société méfiante du fait spirituel», ont indiqué les Éditions Novalis dans un communiqué.
La Maison Monbourquette de Montréal, une ressources pour les personnes vivant un deuil par décès, est nommée ainsi en l'honneur de Jean Monbourquette, un pionnier dans le domaine du suivi de deuil.
Ex-rédacteur en chef de la revue Aujourd’hui Credo, David Fines est le nouveau pasteur de l'Église unie de Granby. Le dimanche 11 septembre, un culte d'alliance (covenanting service) y sera célébré. «Il est traditionnel dans l'Église unie de faire un culte de bienvenue quand un pasteur commence dans une nouvelle paroisse», explique David. «C'est une cérémonie d'alliance entre moi et la communauté, chaque partie s'engageant a rendre ce ministère le plus fructueux possible.» La paroisse compte un peu plus de cent membres. «Il s'agit d'une paroisse anglophone dont le tiers des membres est francophone, soit par mariages mixtes, soit des ex-catholiques», note le nouveau pasteur.
Professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université de Montréal, Olivier Bauer se distingue par l'originalité de ses recherches et des titres de ses livres!. Il vient de publier, chez Liber, L'hostie, une passion québécoise. Plus tôt cette année, il a publié Une théologie du Canadien de Montréal chez Bayard Canada. Voyez ici, en grand format, la couverture du livre, une œuvre de l'illustrateur Philippe Nadeau.
Membre du conseil d'administration de Communications et Société - un membre associé de l'ACPC -, Renée Legris publie, aux éditions du Septentrion, une Histoire des genres dramatiques à la radio québécoise, 1923-2008. «À la fin du XXe siècle, les dramatiques sont disparues de la programmation de toutes les stations radiophoniques québécoises qui, pendant des décennies, avaient assuré la diffusion des radioromans, des séries de sketches et des radiothéâtres.» Le livre est disponibles dans les formats papier et numérique.
Ex-animateur et journaliste à Radio Ville-Marie, Mario Bard est devenu carnetier. Il collabore depuis avril dernier à Recherches humanistes, un blogue «ouvert aux humanistes (adhérant ou non à une croyance religieuse) permettant de partager leur réflexion sur des événements d’actualité, religieux ou non». Le tout, en moins de 200 mots! Son plus récent billet est consacré au décès de Jack Layton. Un autre ex-animateur et journaliste de Radio Ville-Marie anime aussi un blogue. Depuis avril 2009, Philippe Vaillancourt traite d'actualité religieuse dans Crayon et goupillon. Quand à Jean-Guy Roy, directeur général de Radio Ville-Marie, il rédige toujours Le blogue du DG.
Gaëtane Larose, présidente de l'ACPC, a reçu une invitation du cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs. Il la convie à Rome pour une rencontre cet automne sur les déboires de l'UCIP et l'avenir de ce regroupement de journalistes et de médias. «Nous proposerons au cardinal Rylko d'être présent par Internet», indique Richard Chartier, vice-président, au terme d'une rencontre du conseil d'administration de l'ACPC tenue hier à Saint-Camille.
Lors de cette réunion, il a aussi été question du colloque Médias et religion auquel des membres du CA participeront et du congrès d'octobre de la Fédération française de la presse catholique. À l'ordre du jour de la rencontre de la FFPC, on trouve les collaborations possibles et futures avec l'ACPC.
Les membres du CA se sont distribués les candidatures reçues pour les Prix ACPC-Inter et ils ont choisi «une candidature qui recevra le Prix Claude-Masson», attribué cette année. «Nous avons poursuivi notre travail pour finaliser le contenu et la démarche du congrès d'octobre», ajoute le vice-président de l'ACPC. «Il reste quelques détails encore à vérifier et à confirmer. En attendant de recevoir par la poste l'invitation et l'inscription au congrès, j'enverrai cette semaine un message courriel aux membres de l'ACPC pour préciser les dates et le lieu de la rencontre». Enfin, les finances de l'association «se portent bien. Il faut remercier Gilles Leblanc, trésorier, pour son travail».
Le numéro d'été de Vivre et célébrer explore la dimension humaine dans la liturgie. En introduction, on présente les textes du dossier. «Michel Dansereau propose une réflexion à propos du corps dans la liturgie. Marie-José Poiré poursuit en présentant la spiritualité liturgique par laquelle le corps garde une mémoire vive de la foi au Christ. Gaëtan Baillargeon décrit par la suite comment le corps est sollicité dans la célébration de l’eucharistie. Guy Lapointe présente le principe d’incarnation qui fonde l’acte liturgique. Enfin, la dimension humaine de la liturgie comportant une part de beauté, Jacques Houle esquisse ce qu’est une belle liturgie.»
Journaliste à Témoignage chrétien et trésorier de l'Association des journalistes d'information religieuse (AJIR), Philippe Clanché anime un blogue personnel, cathoreve, où il espère «l'émergence d'un catholicisme ouvert, décoincé et qui puisse parler à notre temps». Son tout dernier billet, publié mercredi, déplore «qu'une certaine presse soit passée à côté du rassemblement madrilène», les JMJ, et examine les raisons pour lesquelles les «collègues de la presse non-religieuse ont globalement failli».
Dans JMJ ou Journées de la Médiocrité des Journalistes, il soutient que «journaux, radios, télés et agences ont relayé de manière surréaliste les manifestations d'opposants à la venue du pape» et regrette que «dans nombre de rédactions, aucun journaliste n'est spécialisé dans le fait religieux. Personne ne prépare, personne ne se forme et, à l'arrivée, personne ne comprend le phénomène social, complexe certes, mais majeur du religieux». Hier, son texte avait déjà suscité une dizaine de réactions. Un billet - ainsi que les commentaires - à relire et à déposer au dossier médias/religion.
La Revue Sainte Anne consacre deux pages, à la fin de son numéro de septembre, à un sondage sur son contenu. Lecteurs et lectrices ont «la possibilité de contribuer à l'amélioration de la qualité du plus important magazine religieux francophone de l'Amérique du Nord». Les titres de chaque chronique ou section - il y en a 35, de l'édito à la musique - sont indiqués. On doit cocher un des quatre choix d'appréciation, soit excellent, bon, passable et médiocre. Les personnes qui accepteront de remplir ce questionnaire pourront gagner un prix de participation, dont un abonnement d'un an à la revue.
Les membres du jury œcuménique du Festival des films du monde de Montréal rendront public leur verdict dimanche prochain à 15 heures. Deux Québécois en font partie cette année. Il s'agit de Niquette Delage, directrice générale de Communications et Société, et de Louis Lesage, chroniqueur et président du conseil d'administration de Présence magazine. Sur la photo, de gauche à droite, quatre des cinq membres du jury œcuménique: le producteur et réalisateur Paul de Silva (Toronto), la comédienne Cyndy Mollaret (France), Niquette Delage et la théologienne et pasteure Denyse Muller (France).
Le séjour de Frédéric Mounier au Québec sera chargé. Le blogue de nouvelles de l'ACPC a déjà annoncé que ce journaliste spécialisé en information religieuse et correspondant de La Croix à Rome sera l'invité des Belles soirées de l'Université de Montréal le mercredi 2 novembre prochain. Deux jours plus tôt, dans la soirée du lundi 31 octobre, il prononcera une autre conférence intitulée La géopolitique de Benoît XVI. C'est la Librairie Paulines de Montréal qui l'accueillera.
Le blogue de nouvelles de l'ACPC a annoncé en mai dernier qu'En son Nom cherchait une personne pour assurer les tâches du secrétariat. Dans le prochain numéro de la revue, la directrice Micheline Marcoux, m.i.c., informera lecteurs et lectrices que Danielle Laliberté a été engagée. «Agente de pastorale dans des paroisses de Montréal et de Longueuil pendant plusieurs années, Danielle Laliberté a travaillé, de 1990-1998, à l’Office national de liturgie comme adjointe à la rédaction de la revue Liturgie, foi et culture, aujourd’hui Vivre et Célébrer.»
«Je commence ma 17e saison à Second Regard. Je n'ai pas vu le temps passer. Je connais pas mal de gens dans mon domaine qui, après quelques années, aiment bien passer à autre chose. Il me semble que j'étais comme ça, moi aussi, avant que Second Regard n'arrive dans ma vie.» Ces mots sont ceux d'Alain Crevier, l'animateur de cette émission de Radio-Canada. Ils sont extraits du billet qu'il a rédigé hier dans le blogue qu'il anime.
Dans son article intitulé Je texte donc je suis, le chroniqueur Réjean Bernier examine la relation entre les jeunes et les nouveaux outils de communications. «Si un jeune se sent seul, faut-il s'étonner de le voir fréquenter les réseaux sociaux? S'il n'a personne à qui raconter son quotidien apparemment banal, faut-il s'étonner de le voir texter ses moindres gestes et pensées? S'il n'a pas d'amis, faut-il s'étonner qu'il passe des heures à jouer en ligne avec des inconnus? S'il a souffert dans ses relations réelles, faut-il s'étonner qu'il préfère les relations virtuelles? Texter est une manière d'exister», écrit-il dans La Revue Sainte Anne de septembre.
Doyen de la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université de Montréal, Jean-Claude Breton s'inquiète du manque de culture religieuse des journalistes et des médias. Un exemple? «Dimanche dans les reportages reliés à l’écrasement de l’avion de First Air à Resolute Bay, j’ai entendu de mes oreilles le journaliste [de Radio-Canada] rapporter que, lors d’une célébration, on avait lu un extrait de djob», écrit-il dans Le blogue du doyen. «La terre va continuer de tourner. Walmart va encore vendre à rabais. Et tous les semeurs d’insignifiance sociale vont maintenir leur prospérité. Mais je ne voudrais plus entendre personne dire que nous n’avons pas besoin de formation en culture religieuse.» Jean-Claude Breton a été directeur de Présence magazine.
Dans les sites officiels des revues membres de l'ACPC, rarement voit-on, en page d'accueil, une invitation à lire le cybercarnet d'un rédacteur ou d'un collaborateur. Sauf erreur, seules trois revues membres (qui ont des sites Web spécifiques de type www.nomdelarevue.com) proposent actuellement des blogues.
À Notre-Dame-du-Cap, c'est Jérôme Martineau, le directeur et le rédacteur en chef, qui alimente régulièrement ce nouveau média. Dans le site de La Revue Sainte Anne, le rédemptoriste Jean-Luc Tremblay anime le seul blogue du magazine. En juillet, le blogue est devenu un audiocarnet et offre, en fichiers mp3, de nombreuses entrevues avec diverses personnalités liées au sanctuaire. Enfin, Le NIC propose pas moins de neuf blogues. Tous sont rédigés par des chroniqueurs ou des dirigeants de la publication. Toutefois, seuls les blogues animés par la directrice Sophie Bouchard et le chroniqueur Paul-André Deschenes, ont mis en ligne des billets durant la présente année.
Notons enfin que des responsables de revues membres de l'ACPC animent ou participent à des blogues qui ne sont toutefois pas liés directement aux médias qu'ils dirigent. C'est le cas, par exemple, des responsables des publications diocésaines qui écrivent des billets dans le blogue de leur diocèse comme à Québec, Sherbrooke, Saint-Hyacinthe, Montréal et Saint-Jean-Longueuil.
En plus de coordonner la publication du journal Le Diocésain, le service des communications du diocèse de Joliette publie un bulletin électronique appelée L'INFO... diocésain. Ce bulletin est acheminé par courriel aux responsables des paroisses.
Une quarantaine de personnes ont vu, en projection privée, le nouveau film de Micheline Lanctôt, Pour l’amour de Dieu. Le bulletin Ensemble a demandé à quelques participants de noter leurs impressions. «Il s’agit d’un excellent film, très touchant. Ce film nous communique une réalité de la vie religieuse souvent cachée, mais aussi ce don que nous avons d’aimer et d’être aimé dans notre humanité, dans nos faiblesses et dans nos désirs propres. Le jeu des comédiens est très convaincant, particulièrement dans le rôle de la petite Léonie», écrit Stéphanie Demers. «Des moments intenses de sensibilité et d’émotions sont au rendez-vous. Le fait que ce soit une histoire vécue apporte une toute autre dimension au film, une sorte de profondeur, toujours imprégnée de spiritualité. Je recommande fortement le visionnement de cette œuvre cinématographique», ajoute Mélanie St-Germain.
Un groupe de la paroisse anglophone de Saint-Augustin en Basse-Côte-Nord participe actuellement aux Journées mondiale de la jeunesse à Madrid, indique le numéro estival de L'Église de Baie-Comeau. «Les participants et participantes n’ont pas eu tout cuit dans le bec. On leur a demandé de s’impliquer dans la vie pastorale de la paroisse et de faire de nombreuses activités pour payer une partie des coûts du pèlerinage, l’autre partie provenant de dons du milieu et de l’extérieur», indique-t-on.
Ce dernier mois, les lecteurs et lectrices du blogue de nouvelles de l'ACPC se sont intéressés tout particulièrement au prochain colloque Médias et religion organisé par Les Entretiens Jacques Cartier. Publiée le 10 août, cette information a été de loin la plus fréquentée, indiquent les statistiques du blogue compilées depuis le 20 juillet. Vient ensuite le texte Des médias et des blogues (1) publié la veille. Enfin, en troisième position, on trouve la note Une nouvelle association de journalistes catholiques?, publiée le 22 juillet. Durant ce mois, 3500 pages du blogue ont été vues par 1850 visiteurs. Quatre internautes sur dix ont accédé au blogue grâce à un moteur de recherche.
Denis Gagnon, ex-président de l'ACPC, vient d'être nommé responsable de la Communauté chrétienne Saint-Albert-le-Grand et vicaire à la paroisse Saint-Germain, annonce le Courriel du Mercredi de l'archevêché de Montréal. Le dominicain poursuit sa collaboration à diverses publications comme Prions en Église et Présence magazine. Il est membre du conseil d'administration de Radio Ville-Marie.
Professeure au Département des sciences humaines, section histoire, de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Lucia Ferretti a obtenu plus tôt cette année le Prix Gérard-Parizeau. L'historienne, à qui l'on doit notamment une Brève histoire de l'Église catholique au Québec (Boréal, 1999), analyse «le fait religieux sous les angles complémentaires du social, du politique, du culturel et du spirituel», souligne Entête en ligne, une publication de l'UQTR. Le blogue de nouvelles de l'ACPC a mentionné à deux reprises le travail de Lucia Ferretti. L'an dernier, une conférence de l'historienne sur le rôle des instituts religieux au Québec a été publiée dans la revue En son Nom. Puis, en novembre, elle a raconté, lors d'une soirée publique, l'histoire de la paroisse Saint-Pierre-Apôtre de Montréal. Plusieurs membres de l'ACPC étaient présents.
En octobre prochain, elle prononcera une conférence lors des Belles Soirées de l'Université de Montréal. Le titre: «Du devoir de charité au droit à l’aide publique: la naissance de l’État providence au Québec».
Le programme de formation 2011-2012 du Centre St-Pierre est en ligne. Des centaines d'ateliers de toutes sortes sont encore offerts cette année, centrés plus particulièrement sur le soutien aux organismes ainsi que sur le développement personnel et spirituel. Parmi les formateurs invités, on trouve Bruno Bélanger, coordonnateur à l'édition de la revue Spiritualitésanté. Il animera l'atelier intitulé Et si le bonheur dépendait de nous. Foi chrétienne et enjeux sociaux. Le CSP continue aussi de proposer des ateliers sur l'écriture journalistique, la rédaction pour le Web et la production d'un bulletin de liaison. Un des animateurs de ce blogue, François Gloutnay proposera en octobre l'atelier Les médias sociaux et nos organisations. Le Centre St-Pierre, qui soulignera cette année le 125e anniversaire de la construction de l'école Saint-Pierre - le bâtiment où il est logé depuis 1973 - est dirigé par Raymond Levac, ex-directeur de la revue Vie ouvrière, aujourd'hui défunte, une publication qui a été membre de l'ACPC.
Journaliste spécialisé dans les questions religieuses, correspondant de La Croix au Vatican, Frédéric Mounier sera l'invité des Belles soirées de l'Université de Montréal le mercredi 2 novembre prochain. Le titre de sa conférence: Le Vatican, mythes et réalités. «Au-delà de l’apparence des palais et des fastes pontificaux, la vie de la curie romaine peut être analysée selon des critères spirituels, ecclésiologiques, culturels, voire politiques. Au fil des mois, à Rome, se dévoilent ainsi des réalités fort diverses. Prenez part à une visite guidée des hommes, des lieux et des événements», annonce-t-on. Selon un site Web de Novalis, la semaine précédant cette conférence, le journaliste participera aux célébrations du 75e anniversaire de cette maison d'édition, aujourd'hui propriété de Bayard Canada.
Le bulletin électronique Marketing.Qc, un portail des Éditions Rogers, examinait cette semaine les derniers chiffres publiés par l’Audit Bureau of Circulation (ABC), l'organisme de certification des tirages des publications. Selon ces données, durant les premiers mois de 2010, «la diffusion, les abonnements payants et les ventes en kiosque sont tous en baisse». Plus précisément, «la diffusion des magazines a décru de 3,64 %, les abonnements, de 4,22 % et les ventes en kiosque, de 2,34 %». Du côté des titres francophones, on note que seul le tirage du magazine Coup de pouce dépasse les 200 000 exemplaires. Les deuxième et troisième plus forts tirages sont obtenus par Sélection du Reader’s Digest (171 244 exemplaires) et L’actualité (163 572 exemplaires).
Les paroisses Saint-Pierre et Pinguet de l'Église unie proposent une publication électronique commune appelée La Parpaille. Le plus récent numéro de ce bulletin francophone est en ligne. Il compte dix pages.
En octobre, deux événements souligneront le 75e anniversaire de Novalis, éditeur de Prions en Église, Vie liturgique et L'aventure intérieure. Le dimanche 16 octobre, un concert-bénéfice se tiendra en la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. On annonce des prestations de la soprano Marie-Josée Lord, du baryton Étienne Dupuis, de l'Orchestre symphonique de Longueuil et de l'ensemble Romulo Larrea. Durant la semaine du 24 octobre, le journaliste Frédéric Mounier (La Croix) prononcera des conférences et rencontrera la clientèle de Novalis.
Directrice de La Chair et le Souffle, revue internationale de théologie et de spiritualité de l'Université de Neuchâtel, Lytta Basset sera la conférencière principale des Assises de la spiritualité, un événement qui se tiendra au Montmartre de Québec les 26 et 27 août prochains. Les 23 et 24 août, Lytta Basset sera à Montréal, au Centre St-Pierre, où elle prononcera une conférence publique et animera une journée de réflexion.
Danièle Miny, ex-rédactrice de la revue Apostolat International, anime cette année encore le blogue du Festival de l'Assomption (7 au 15 août). Danièle écrit toujours, crée des sites Web et gère l'image d'artistes.
Le blogue de nouvelles de l'ACPC l'avait annoncé le 30 mai dernier: Jacques Gauthier écrira dans un château cet été. Hier, vendredi, l'animateur, écrivain et collaborateur de quelques publications membres de l'ACPC nous informe qu'il lit ce blogue directement du Château du Pont d'Oye dans le sud de la Belgique. Un article du journal L'Avenir présente les auteurs qui occupent l'endroit cette saison. Aujourd'hui, samedi, les huit écrivains, poètes et essayistes rencontreront l'écrivaine Amélie Nothomb qui a vécu dans cette demeure.
«Tout ce que je connaissais alors de la Mongolie venait de ce que j'avais vu et lu dans les revues missionnaires que nous éditons ainsi que d'un film que j'avais vu, The Cave of the yellow dog, film grandement recommandé pour quiconque est intéressé à la vie des nomades de Mongolie». Né à Toronto en 1972, Peter Turcotte prononcera ses vœux perpétuels le 15 août prochain chez les Missionnaires de la Consolata. Après ses études, ses supérieurs l'ont envoyé en Mongolie en expérience missionnaire. Domenic Cusmano, membre du comité éditorial de la revue Réveil missionnaire l'a rencontré.
En France, la presse religieuse adore elle aussi les blogues. En plus de publier des revues à grand tirage et d'animer des sites Web de qualité, cette presse confie dorénavant la rédaction de billets d'humeur ou d'information à ses journalistes ou à des spécialistes.. La Vie, par exemple, propose quatre blogues, trois de la rédaction, puis un autre, celui d'un missionnaire en Afrique. Le magazine Pèlerin propose six blogues rédactionels (la famille, la consommation, la culture, etc.) et quatre blogues d'invités, des spécialistes de l'extérieur de la revue. Le Monde des religions n'en propose qu'un seul, celui du webmestre, qui donne des conseils pour bien utiliser le site Web de la revue. Enfin, du côté du quotidien La Croix, on nous propose une quinzaine de blogues. Plusieurs sont des blogues temporaires, liés à une actualité passée ou à un événement qui a eu lieu. Les plus constants et animés sont ceux d'Isabelle de Gaulmyn (Une foi par semaine), de Frédéric Mounier (Vu de Rome) ainsi que celui de la Rédaction en chef.
Une publication de la Société catholique des missionnaires laïcs, le journal Un phare dans la nuit paraît quatre fois par année. Ce sont des jeunes qui produisent cette publication, membre de l'ACPC. Le numéro du printemps est paru en juillet puisque le journal et la SCML ont emménagé dans de nouveaux locaux. «Nous sommes dans l'ancien presbytère de la paroisse Notre-Dame du Sacré-Coeur d'Issoudun, à deux pas de l'église», explique-t-on à la dernière page.
Parmi les 29 colloques proposés par les Entretiens 2011 du Centre Jacques Cartier, celui consacré à Médias et religion (colloque 15) promet. Le 3 octobre prochain, à Montréal, on souhaite répondre à cette question: «Existe-t-il, aujourd’hui, une relation particulière entre les médias et ce qui touche le religieux?»
Une table ronde proposera une réfllexion sur le traitement du religieux par les médias. On pourra y entendre les propos des journalistes Lysiane Gagnon et Chantal Hébert. En après-midi, une autre table ronde présentera les stratégies médiatiques des différents groupes religieux en Occident. Des acteurs de la presse spécialisée ou religieuse prendront alors la parole. Mentionnons Dominique Quinio, directrice de La Croix (France), Frédéric Antoine, rédacteur en chef de L'Appel (Belgique), Michel Kocher, directeur de Médias-pro, l'Office protestant des médias (Suisse), et Alain Faubert, ex-animateur de Parole et Vie (Canal Vox).
Parmi les responsables de ce colloque, on trouve Guy Berthiaume, président-directeur général de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Jean-Claude Breton, doyen de la Faculté de théologie et de sciences des religions de l'Université de Montréal et ex-directeur de Présence magazine, ainsi que Xavier Gravend-Tirole, collaborateur à Présence magazine. Le programme complet de ce colloque ainsi que le formulaire d'inscription sont en ligne.
«Notre civilisation est en mutation, notre monde change, la réflexion sur la justice et la paix est toujours nécessaire. La solidarité entre les personnes et les peuples devient de plus en plus un enjeu fondamental pour la survie de l’espèce humaine. Que ce soit pour aider les victimes d’inondations et de tremblements de terre ou les peuples égyptiens et tunisiens, la solidarité, fondement du vivre-ensemble, se construit sur le respect de la vie et sur la dignité humaine, tant proclamée par le bienheureux Jean-Paul II», écrit André Gagnon, s.j., dans le numéro de printemps d'Univers.
Les grands médias adorent les blogues, ces tribunes contemporaines où spécialistes, observateurs attentifs et passionnés offrent chaque semaine, parfois même quotidiennement, une réflexion sur l'actualité du moment. Une revue comme L'Actualité en propose plusieurs sur différents sujets (politique, économie, voyages). Des textes qui ne se retrouveront pas dans la revue mais qui alimentent les débats publics. Sur Cyberpresse, plus d'une vingtaine sont proposés. Des cybercarnets sur tous les sujets (soccer, bières, cinéma, automobile, etc.). Tous les sujets? Rien toutefois sur les questions religieuses, pourtant au cœur de l'actualité depuis septembre 2001. Dans la grande presse d'ici, l'actualité religieuse n'est jamais traitée dans un blogue spécifique, exception faite de Radio-Canada où Alain Crevier rédige un carnet (9 billets en 2011, 26 en 2010) depuis 2008.
Dans le numéro d'été du Précurseur, il est question de TiMoun Mysionè, une revue animée par des religieuses MIC, responsables des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) en Haïti. «Les enfants haïtiens aiment les histoires, le théâtre, et il n'est pas rare de les entendre jouer aux devinettes kric krac le soir. L'équipe de rédaction du TiMoun Mysionè a le souci de rechercher ces histoires qui touchent les jeunes et les invitent à grandir. Cette revue permet à l'enfant d'apprécier, de commenter, de juger et de faire le point par lui-même», écrit Marie-Rosette Lafortune, m.i.c. «TiMoun Misyonè s'efforce de reprendre vie après avoir tout perdu avec l'effondrement du bâtiment à l'archevêché de Port-au-Prince. À cause de cela, la revue connaît quelques modifications au niveau de sa réalisation et de son budget. Pensant que la revue peut aussi jouer un rôle d'antistress chez les enfants, nous avons procédé à la distribution gratuite des revues dans les écoles.» Le tirage de la revue: 16 000 exemplaires.
«C'était dans les années soixante-dix. Le père Jacques Loew, l'un de mes maîtres, était un orateur hors pair. Cet après-midi-là, je crois me souvenir qu'il parlait des défis de la transmission de la foi. Et, peut-être parce qu'il sentait son auditoire s'assoupir un peu, il lança sans prévenir: "Quand j'étais jeune, tout le monde me disait: Jacques, tais-toi! Laisse parler les vieux. Et maintenant que je suis vieux, tout le monde me dit: Jacques, tais-toi! Laisse parler les jeunes.” Le souvenir du fou-rire que cette boutade déclencha me revient au moment où des milliers de jeunes du monde entier, et donc d'ici aussi, sont en train de converger vers Madrid», écrit Jacques Lison dans l'éditorial du mois d'août de Prions en Église.
Grâce à Nathalie Dumas de L'Oratoire qui a eu la gentillesse de nous les faire parvenir, le blogue peut présenter aujourd'hui deux publications de sanctuaires. Le Bulletin de l'amitié est publié par le sanctuaire Sainte-Anne-de-Sabrevois depuis dix ans. La revue, imprimée en couleurs, compte seize pages et elle est publiée quatre fois par année. Son directeur est Julien Shank. Karine Shank est adjointe à la direction alors qu'une équipe s'occupe de la rédaction. Il y a aussi Échos de Beauvoir, une revue de 24 pages qui en est à sa douzième année. Elle est publiée par le sanctuaire de Beauvoir. Ces deux publications ne sont pas membres de l'ACPC.
«Il y en aurait beaucoup à dire sur ce malheureux événement qui touche des personnes de notre diocèse. L'espoir et la solidarité doivent émerger des eaux parfois troubles et agitées des mauvaises nouvelles», écrivent Claire Du Mesnil et Monik Faucher dans le plus récent numéro de L'Envoi. Elles ont visité les villages du diocèse de Saint-Hyacinthe touchés par les inondations du printemps. «Le travail prioritaire, c'est d'abord de sauver les personnes. Cependant, il est normal que tous essaient de sauver du matériel. Et Dieu sait que la liste sera impressionnante: maisons, routes, sols, pollution, érosion, contamination, etc. C'est pire que le verglas, car dans cette présente situation, les gens perdent tout ou presque».
Jérôme Martineau a recueilli les propos de Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction du magazine La Vie et auteur de Pourquoi le christianisme fait scandale (Seuil, 2010). «J'en suis arrivé à la conclusion qu'il n'y a pas qu'une crise du christianisme mais qu'il y a avant tout une crise de la culture contemporaine. Le christianisme fait partie de la culture et la crise de la culture affecte la religion chrétienne tout aussi bien que l'école et la famille. Toutes les institutions sont aux prises avec cette crise», avance Denis dans le numéro de juillet-août de Notre-Dame du Cap.
Les membres de l'ACPC ont jusqu'au 15 août pour soumettre des candidatures aux Prix ACPC 2011. Le conseil d'administration a retenu dix catégories d'attribution: 1- opinion, 2- dossier, 3- entrevue ou portrait, 4- chronique, 5- nouvelle ou reportage d'intérêt régional, 6- nouvelle ou reportage d'intérêt national, 7- nouvelle ou reportage d'intérêt international, 8- photos et/ou illustrations, 9- mise en page d'un périodique, 10- essai. Les Prix ACPC seront attribués lors de l'assemblée générale tenue durant le congrès annuel de l'association (Loretteville, 27 et 28 octobre 2011). Le site de l'ACPC met en ligne les règlements et le formulaire de présentation des candidatures.
La chapelle mariale de l'Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette nécessite des travaux majeurs de restauration dont les coûts sont estimés à 500 000 $, indique le recteur Michel Gagné dans le numéro d'été du Messager de Saint-Antoine. Il rappelle que «cette chapelle mariale, lors de sa construction en 1950, était considérée comme la première église de style moderne au Québec, ce qui fait d'elle un magnifique joyau d'architecture religieuse».
Ex-rédactrice en chef de la revue Univers, Huguette Le Blanc a publié plus tôt cette année Je viens boire à ta joie chez Novalis. Il s'agit d'un carnet de pèlerinage qui «offre une vingtaine de réflexions pour retrouver la joie».
Laurent Fontaine dresse un portrait de Michèle Thibodeau DeGuire, présidente directrice générale de Centraide depuis 1991, dans le plus récent numéro de L'aventure intérieure. «Quand elle a beaucoup de questions, Michèle Thibodeau DeGuire aime se tourner vers l'astronomie, en scrutant un coin du ciel dans les Hautes-Laurentides», a appris le journaliste. «L'Univers, c'est très grand, sans bon sens! Et nous sommes si petits! Ce contraste nous place devant une des contradictions de l'existence humaine: pourquoi nous sentons-nous si importants? Regarder l'univers me ramène les deux pieds sur terre», dit-elle.
Le numéro de septembre de Notre-Dame du Cap annoncera plusieurs changements à la revue, a appris le blogue de l'ACPC. Paul Arsenault a quitté en juin la direction du magazine. Il occupait ce poste depuis 1988. L'oblat continuera toutefois de rédiger une chronique. Jérôme Martineau a été nommé directeur de la revue. Il conserve son poste de rédacteur en chef. Mais il sera dorénavant secondé par un responsable de la production, un poste nouvellement créé. Dany Dubois assumera les relations avec le graphiste et veillera à la promotion du magazine. En 2008, il a publié chez Novalis Les courriels de Gabriel.Enfin, le rédacteur de la chronique Répondez-moi, Paul-Émile Landry, quitte le magazine après y avoir écrit durant vingt ans. C'est l'oblat André Doyon qui le remplacera dorénavant. Il signe d'ailleurs sa toute première chronique dans le numéro de septembre.
Une publication du diocèse de Valleyfield, Coeur et âme a cessé de paraître en juin 2010. On souhaitait alors «prendre un temps d’arrêt, une retraite pour prendre du recul face aux besoins et nécessités au niveau des communications». On annonce aujourd'hui l'arrivée du bulletin Coeur et âme express, une publication mensuelle - sauf les mois de juillet et août - de huit pages centrée sur l'actualité diocésaine. Le coût de l'abonnement annuel sera de 20 $. Un premier numéro a été publié en juin dernier. Coeur et âme express est membre de l'ACPC.
Les responsables de publications qui ont présenté une demande au programme Aide aux éditeurs du Fonds du Canada pour les périodiques 2011-2012 ont reçu cette semaine une note leur indiquant «que le gouvernement a confirmé le renouvellement de 15 millions de dollars en financement stable et permanent pour le FCP dans le budget fédéral de juin 2011, ce qui porte le budget total du programme à 75 millions de dollars». Le programme d'aide se met en branle et «presque tous les bénéficiaires verront le niveau de leur financement changer et le tiers des bénéficiaires verront le montant de leur financement changer de plus de 50 %. La plupart des publications obtiendront davantage de financement que l’année dernière», a-t-on écrit.
