Prions en Église: foi
«Qu’est-ce qui distingue alors un homme ou une femme de foi d’un incroyant?» C'est la question que lance Jacques Lison, directeur de Prions en Église, dans l'éditorial du numéro de septembre. «Ce n’est certainement pas d’avoir une idée claire et toute faite sur Dieu, sur ses interventions, sur ce qui est bien et ce qui est mal à ses yeux, sur ce qu’il faut croire et ce qui est contraire à la foi. Il faut l’admettre, une certitude de foi trop intransigeante est le symptôme d’un manque de foi. Car la foi est littéralement un combat perpétuel. Elle est, selon l’expérience de Georges Bernanos, vingt-quatre heures de doute moins une minute d’espérance».
J'avoue que c'est le genre de réflexion qui me rend perplexe. Maintenant, en plusm de cultiver ma foi, il va falloir que je demande si je ne l'ai pas trop. Il faut faire attention avant de lancer de telles déclarations à l'emporte-pièce: elles peuvent nuire plus qu'autre chose si elle n'est pas suivie par une certaine balise qui aide à l'utiliser comme moyen de croissance.
RépondreEffacerFrançois M-D