«Au moment où vous recevez cette parution du Brigand, quelques mois se sont écoulés depuis l’élection du pape François. La clameur médiatique s’est tue, mais le pape a continué à être lui-même et à faire progresser l’Église universelle vers plus d’humilité, de rapprochement avec les pauvres, d’universalité aussi», note Pierre Bélanger, directeur de la revue jésuite, dans le plus récent numéro.
«Comme plusieurs confrères jésuites dans le monde qui sont impliqués en communications, j’ai été invité à commenter dans les médias l’arrivée d’un jésuite comme évêque de Rome - le pape aime bien à se présenter ainsi - et comme animateur planétaire de notre Église. Nous, jésuites, ne pouvions éviter de manifester tout d’abord notre surprise. Il y avait tant d’obstacles à ce que le seul jésuite présent au conclave soit élu à la papauté par ses pairs: son âge, sa provenance géographique, son style de vie comme archevêque de Buenos Aires... et le simple fait qu’il était de l’ordre de saint Ignace, pas toujours apprécié dans les arcanes vaticanes. Nous ne pouvions que reconnaître là un clin d’œil de l’Esprit Saint», poursuit-il dans son éditorial.
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