«De grandes revues comme Newsweek, pour ne nommer que celle-là, ont abandonné leur édition papier pour se concentrer sur Internet. De grands journaux comme La Presse ont diminué leur parution à certains jours. Plusieurs revues ont réduit leur nombre de parutions. La Revue Sainte Anne a jumelé janvier-février et juillet-août. En anglais, avec les Annals, nous avons seulement six parutions par année», note Réal Gingras, directeur de La Revue Sainte Anne, dans son éditorial de décembre.
«Toutes ces coupures et réductions de parutions s’expliquent par au moins deux choses: les finances d’une part et d’autre part la concurrence avec l’Internet. Cela fait partie du regard réaliste sur nos publications. Comment nous ajuster en tenant compte de cette nouvelle situation?» Le directeur se fait néanmoins rassurant: «il semble que les éditions papier ne sont pas prêtes de disparaître».
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