«J’ai été frappé par les nombreux reportages qui ont été présentés en début d’année à l’occasion du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz», écrit Pierre Bélanger dans le premier numéro de l'année du Brigand. «Au début de la semaine de reportages soulignant l’importance de la mémoire, j’ai eu un premier réflexe : n’avait-on pas déjà suffisamment entendu parler de la Shoah sans qu’on insiste encore sur ses barbaries? Mais, en me laissant rejoindre par les témoignages et les analyses proposés, je me suis vite ravisé. C’est si facile, au cœur du monde de divertissement dans lequel nous vivons, de passer vite ou de reléguer aux oubliettes les chapitres ténébreux de l’histoire de l’humanité.»
Il estime qu'un devoir de mémoire est nécessaire. «Quand une guerre s’étire dans le temps, on a tendance à ne plus y faire attention. Pourtant, des hommes, des femmes, des enfants en souffrent jour après jour. C’est notre devoir de rester éveillés, de continuer de nous impliquer.»
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