«Gregory Baum a encore bon pied bon œil. À 92 ans, il fait son quart d’heure d’exercice matinal. « Ne vous y trompez pas, je suis un malade qui a l’impression d’être en santé », me lance avec humour l’homme que je rencontre chez lui, à Montréal, presque 50 ans jour pour jour après la clôture du concile. Dialyse trois fois par semaine, et entre les séjours à l’hôpital, il travaille au Centre justice et foi.» Ainsi débute le portrait que trace Michel Dongois du professeur Gregory Baum dans le dernier numéro de Notre-Dame du Cap.
«Lors du concile Vatican II, Gregory Baum était théologien expert au Secrétariat pour l’unité des chrétiens. Il en garde une foule de souvenirs, que ravive chacune de mes questions. C’était magnifique ! Du matin au soir, on discutait d’œcuménisme et de liberté religieuse, ce qui était nouveau à l’époque. Même les évêques participaient à diverses réunions interreligieuses.»
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