Ta voix ne se tait pas dans la mort
telle est la volonté de la musique
qui célèbre le Nom à la colline brisée
s’enivre de louanges à la volée
au bord des fleuves sombres de Babylone
lorsqu’on demandait à tes ancêtres exilés
qui avaient pendu leurs harpes aux saules
de chanter des cantiques de Jérusalem
telle est la volonté de la musique
qui célèbre le Nom à la colline brisée
s’enivre de louanges à la volée
au bord des fleuves sombres de Babylone
lorsqu’on demandait à tes ancêtres exilés
qui avaient pendu leurs harpes aux saules
de chanter des cantiques de Jérusalem
Dans Amen Leonard Cohen, Jacques Gauthier salue ce grand poète, auteur et interprète, décédé en novembre 2016. Le poème qu'il lui consacre fait partie du livre Un souffle de fin silence, qui vient de paraître aux Éditions du Noroît.
«L’auteur rappelle l’enfance avec sa part irréductible d’âme, évoque la quête spirituelle qui s’enracine dans le désir de vivre et l’apprentissage de la mort», annonce l'éditeur. Jacques Gauthier signe ici «son recueil le plus personnel». Un souffle de fin silence est le 21e recueil de poèmes de cet écrivain qui collabore à plusieurs publications membres de l'AMéCO.
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