À différents moments de son histoire, ils ou elles ont dirigé l'ACPC. Nous avons recueilli les réactions et sentiments d'ex-présidents et présidentes à la veille des 40 ans de l'association. Aujourd'hui, les propos de Claude Auger, président de 1997 à 2000.
Je suis entré dans l’ACPC par la porte d’en arrière, pourrait-on dire. Alors à l’emploi de Novalis, je n’étais plus impliqué dans le domaine des périodiques depuis quelques années, mais on est venu me chercher pour assurer l’animation d’un atelier, lors d’un congrès. De fil en aiguille, je suis devenu fidèle aux rencontres, j’ai été élu sur l’exécutif, puis à la présidence… cas classique du doigt dans le tordeur!
S’il est une chose dont je me rappelle avec bonheur de mes années à l’ACPC, ce sont surtout les personnes. La joyeuse équipe de l’exécutif, bien sûr, qui continue de faire fonctionner notre association. Mais également les membres qui participaient aux congrès et ateliers, toujours reconnaissants d’en apprendre un peu plus et surtout de (re)nouer des liens professionnels et amicaux.
Deux noms surtout demeurent importants pour moi : Luce Dion, celle qui «un jour vint me chercher», et Anne-Marie Gagné, dont je fus, avec beaucoup de bonheur, le vice pendant quelques années. (Je constate avec bonheur qu’elle ne semble pas s’en porter plus mal aujourd’hui!)
C’est également par le biais de l’ACPC que j’ai connu la CPA et l’UCIP et ait pu m’y impliquer. Grâce au soutien moral de l’association, ainsi qu’au support financier de mon employeur de l’époque, j’ai pu représenter les périodiques religieux du Canada français à diverses occasions. En plus de satisfaire mon goût pour le voyage, ces congrès et réunions de travail m’ont donné la chance de rencontrer d’autres mordus du journalisme religieux des États-Unis, de l’Europe, de l’Afrique, du Moyen-Orient…
Jérôme Martineau rappelait avec pertinence, dans ses souvenirs d’ancien président, une des idées qui ont flotté longtemps à l’ACPC sans jamais se concrétiser : celle d’un magazine religieux populaire, œuvre de collaboration des différents intervenants du milieu (communautés religieuses, diocèses, mouvements). Est-il déjà trop tard?
Lorsque j’ai cessé de m’occuper des périodiques à Novalis, j’ai passé le relais de la présidence à Gaëtane Larose, tout en demeurant membre individuel. L’année suivante, en 2001, j’ai quitté l’Université Saint-Paul pour terminer la rédaction de ma thèse de doctorat en théologie (déposée en 2005), tout en travaillant comme recherchiste pour les Oblates de Béthanie. Depuis trois ans, j’enseigne également l’histoire de l’Église au Collège dominicain, à Ottawa. Je continue d’écrire pour les Amis de Béthanie et Prions en Église, deux membres de l’ACPC. Et je demeure régulièrement en contact avec l’association et ses membres grâce au blogue (quelle fameuse initiative en passant, merci à Jacinthe et François).
En cette époque de gestion de la décroissance et de concentration de la presse, une association comme l’ACPC est plus que jamais nécessaire. Longue vie!
Merci à Claude pour son engagement à l'ACPC. Il a eu à coeur d'accroître la visibilité de l'ACPC au niveau Nord-Américain. Par exemple, j'ai eu l'occasion de travailler avec lui pour une session offerte aux jeunes journalistes de l'UCIP qui s'est tenue en septembre 1999 à Mexico.
RépondreEffacerRené Laprise
Diocèse de Gatineau