Lors des JMJ de Madrid, durant la veillée avec le pape Benoît XVI, une tempête de vent et de pluie s'est abattue sur l’aérodrome de Cuatro Vientos. Pierre Durieux, directeur des communications au diocèse de Lyon, en France, raconte dans la revue Univers cette soirée.
«Cet événement est l’une des pires choses qui pouvait arriver aux organisateurs. Imaginez: des mois, des années de préparation et plouf ! la pluie, le vent, les quatre vents (i.e. cuatro vientos), l’orage, la tempête ou la tornade... Le pape qui ne peut plus prendre la parole! Outre le fait d’interrompre la veillée une vingtaine de minutes au total, il faut souligner les risques encourus par la foule massée près de l’aérodrome, foule qu’aucun plan B n’aurait permis d’évacuer.» La tension est palpable, ajoute-t-il. «La pluie est abondante et les abris, lointains, sont peu nombreux. Les bourrasques font vaciller les enceintes géantes suspendues à plusieurs mètres du sol, un écran géant s’interrompt, la sono est momentanément coupée, deux tentes-chapelles s’effondrent, emportées par le vent. La croix des JMJ tombe.»
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