Le 17 octobre dernier, afin de souligner la Journée mondiale du refus de la misère, «plus d’une centaine de personnes ont circulé silencieusement dans les rues» de Saint-Jean-sur-Richelieu, rapporte le journal Actualité diocésaine (diocèse de Saint-Jean-Longueuil). Après leur marche, elles ont écouté Nathalie Mercier, directrice générale de la Société Saint-Vincent-de-Paul, qui «a brossé, chiffres à l’appui, le tableau de la pénible réalité des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, notamment les personnes ayant recours à l’aide sociale».
«Un cas réel, parmi tant d’autres, est celui d’une personne seule, peu scolarisée, recevant mensuellement une prestation d’aide financière de 574$. Le coût mensuel de son loyer est de 450$ et a un contrat mensuel de 75$ avec Hydro-Québec pour son chauffage et l’électricité. Il lui reste par conséquent 49$ par mois pour la nourriture, les vêtements et autres dépenses courantes. Comment parvenir à se nourrir, autrement qu’en ayant recours aux banques alimentaires, avec tout ce que cela comporte d’atteinte à la dignité personnelle, donnant ainsi un sentiment d’échec et d’incapacité», a-t-elle lancé.
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