«Deux jours après notre arrivée en Terre Sainte, en novembre, les pèlerins que j'accompagnais ont entendu les coups de feu et les tirs des missiles. Nous apercevions au loin les fumées noires qui résultaient de ces attaques. Voulant nous rassurer, notre guide dit qu'il n'y a pas de danger. On cible les attaques, dit-il, et on ne lance pas des missiles sur les familles. On apprend, le lendemain, que dix membres d'une même famille ont été tués.»
Directeur du Messager de Saint-Antoine, le capucin France Salesse explique combien la paix - là-bas mais ici aussi - a ses exigences. «La confiance en soi et en l'autre est la condition première pour faire un premier pas vers la réconciliation», écrit-il dans le numéro de janvier-février.
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