«Quiconque utilise Internet aujourd’hui doit s’attendre à ce que ses moindres agissements puissent faire l’objet d’une surveillance continue et en temps réel – particulièrement si cette connexion se fait à partir d’un téléphone mobile. Si nous pouvions déjà le soupçonner, les troublantes révélations d’Edward Snowden sur l’étendue de la surveillance menée sur la Toile par la National Security Agency (NSA) nous l’ont confirmé», écrit Emiliano Arpin-Simonetti, secrétaire de rédaction de la revue Relations.
«Et alors? Si on n’a rien à se reprocher, on n’a rien à craindre, rétorqueront bien sûr quelques bonnes âmes – qui par insouciance, qui pour tenter de s’en convaincre. Derrière cette affirmation, c’est pourtant tout le potentiel totalitaire de nos sociétés de la surveillance et du contrôle social qui se profile. Elle trahit en effet la conscience d’être surveillé et le refoulement du malaise que cela provoque.»
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