Prions en Église: hiver

«Le premier mois de février que j’ai vécu au Québec date de 1977», raconte Jacques Lison, dans son éditorial de février de Prions en Église. «Cette année-là, l’hiver était particulièrement rigoureux. Arrivé en novembre, je n’avais encore rien vu d’autre que la neige qui n’arrêtait pas de tomber dans le coin de campagne où j’avais déposé mon balluchon. Et cela devenait déprimant: pour paraphraser la chanson de Claude Léveillé, mon pays d’adoption, c’était froid, c’était seul, c’était long à finir, à mourir.»