«Cette encyclique remet fortement en question nos manières de vivre. En faisant appel à plus de simplicité volontaire et d’abord à un regard différent sur les choses et les êtres, François nous secoue dans nos habitudes. Il conteste l’usage des climatiseurs, questionne l’urbanisme de nos cités – un aspect inhabituel dans l’histoire de la pensée des papes – nous propose de redécouvrir l’adoration et la prière avant et après les repas, nous demande de repenser totalement notre rapport à l’Autre et à autrui», écrit-il.
Il ajoute que le pape «réfute l’idée reçue voulant qu’un plus fort développement économique assure le bonheur de l’humanité; il nous suggère vivement de refaire nos calculs en considérant les coûts sociaux et environnementaux de toute activité industrielle. Il s’inquiète beaucoup du fait que les populations plus pauvres sont constamment les premières victimes des conséquences du réchauffement climatique et de la pollution causée par l’homme».
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