«C’est au Japon que je me suis ouvert au monde», affirme Florent Vincent à qui veut l’entendre. «Le missionnaire de 87 ans reconnait que le plus beau cadeau qu’on lui ait fait aura été de l’envoyer au Japon», écrit Marie-Hélène Côté dans le numéro de juin 2017 de Missions Étrangères.
«Les premières années, je considérais que c’était aux Japonais de s’adapter à ma personnalité, à mes pratiques, à mes croyances. Après m’être buté à plus d’un mur, j’en suis venu à l’évidence que c’était l’inverse. Je suis arrivé au Japon pour convertir ses 120 millions d’habitants, j’en suis reparti, un demi-siècle plus tard, plus Japonais que Canadien», dit ce missionnaire qui a œuvré dans ce pays durant cinquante ans.
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