«La musique nous fait comme vivre à neuf le temps. Le son s’évanouit, comme chaque instant de la vie, mais dans l’écoute d’une mélodie, il est conservé par la mémoire; l’attente du son à venir, et qui n’est pas encore, en fait tout autant partie, de même que l’attention au présent pourtant perpétuellement autre. Le temps s’y retrouve en somme sous une forme ordonnée, s’évanouissant et se conservant à la fois, dans un dépassement continu.»
Thomas De Koninck, professeur de philosophie, discute musique dans le deuxième numéro de la revue Le Verbe. Au journaliste Simon Lessard, il confie les «trois raisons pour lesquelles la musique doit occuper une des premières places dans l’expérience humaine», soit «son influence sur la vie affective, sa capacité à servir notre quête de sens et son rôle primordial dans l’éducation».
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