«Nous sommes trop souvent témoins de situations de fractures, d'errances, de déracinement, de pertes de références, de dépendances multiples, et la liste pourrait continuer. Les jeunes tentent de trouver leur place, nous interrogent, protestent, s'opposent. Ils sont en quête pour donner sens à la vie qui s'ouvre et les appelle. Il n'y a pas une seule instance qui échappe à ce profond bouleversement», écrit Gaston Sauvé, membre du comité de rédaction du webzine Chemins franciscains.
Aussi, dans le plus récent numéro de cette publication, Guillaume Tremblay, réalisateur du documentaire L'Heureux Naufrage, propose un texte sur la genèse de ce film.
«J’ai fait ce film sans trop avoir le choix. Ce film est extraordinaire. J’ai fait des films mauvais, mais celui-là est d’une classe à part. Il est divin en un sens. Plus d’un million de personnes ont eu l’occasion d’en voir des fragments ou de le visionner en entier et l’effet qu’il produit est incontestablement bénéfique. Il nous permet, à nous Québécois, de reconsidérer la spiritualité dans nos vies; il fait la paix avec notre héritage religieux, il amincit la ligne entre l’athée et le croyant et il nous interpelle à être authentiques avec ce que nous vivons, à nous mettre en marche. Pour ma part, il m’a donné des mots nouveaux que je n’avais pas: transcendance, immanence, mystère, sacré; tous ces mots qui me permettent de mieux décrire mon cheminement spirituel.»
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