«Les deux disciples, dont Luc 24, 13-35 raconte l’aventure, tournent le dos à Jérusalem. Ils marchent en direction de ce village appelé Emmaüs qui sera bientôt plongé dans la nuit. Leur désarroi est total, comme peut l’être le nôtre dans le climat d’indifférence, voire de mépris, auquel notre vie chrétienne est confrontée», écrit Jacques Lison, en éditorial, dans le Prions en Église d'avril.
«Nous replier dans la citadelle de ce que nous pensons être la foi et les valeurs chrétiennes serait une réaction de désespoir, pouvant conduire à de dangereuses dérives. Osons plutôt l’aventure des deux pèlerins. Ils ont pris leur temps. Ils ont laissé le doute ruiner leurs idées toutes faites. Ainsi ont-ils été disposés à faire un bout de chemin avec l’autre, l’Étranger, le Ressuscité en compagnie duquel la joie subversive de l’Évangile s’est mise à brûler dans leur cœur à leur insu.»
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