«Les médias peuvent viser deux buts distincts: promouvoir des causes (droits humains, religion, bien public...), ou faire de l’argent», écrit Guy Marchessault, dans le plus récent numéro d'En son Nom.
«En Occident, la plupart des médias dédiés aux causes – soumis à la pression de coûts de production exorbitants – ont été rachetés par des financiers (sauf quelques médias publics encore en vie !). L’objectif des médias privés étant de s’enrichir, il leur faut plaire au plus large public; pour lui plaire, il importe de l’amuser, de le toucher par les émotions, afin de retenir l’intérêt du plus grand nombre.»
«Quoi faire pour retenir l’attention?», demande-t-il. «Il faut «raconter des histoires fascinantes et émouvantes ; cela augmente les cotes de popularité, ce qui attire plus de publicité et donc rapporte de meilleures recettes financières.»
Il demande alors «comment intervenir alors en tant que croyants pour fasciner l’auditoire? Comment se comporter dans ce monde qui vise surtout l’entertainment? La question reste difficile: c’est que les langages religieux ne s’ajustent pas facilement aux langages médiatiques».
Guy Marchessault a enseigné les communications durant 25 ans à l’Université Saint-Paul d’Ottawa. Il a participé à plusieurs congrès de l'ACPC à titre de conférencier. En 2016, Communications et Société lui a remis un prix Hommage.
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