«Laissé à lui-même, l’État prendra de l’expansion à l’infini, nous disent avec inquiétude John Micklethwait et Adrian Wooldridge dans The Fourth Revolution – The Global Race to Reinvent the State (Penguin Press, 2014), le livre vu comme étant la bibl» du premier ministre Philippe Couillard. Leur viendrait-il jamais à l’esprit d’affirmer que laissée à elle-même, l’entreprise privée prendra de l’expansion à l’infini ? À l’heure où dix multinationales pèsent davantage financièrement que 180 des 197 États reconnus par l’ONU, c’est pourtant cela qui devrait les préoccuper», écrit Catherine Caron, rédactrice en chef adjointe de Relations dans l'introduction du dossier sur La trahison des élites, à la une du numéro de novembre-décembre.
Aussi dans ce numéro, un débat sur le pape François. Est-il un agent de progrès et de changement? Oui, répond Marco Veilleux, ex-secrétaire de rédaction de Relations, car le pape a «l'audace de brasser la cage». Non, écrit la théologienne Denise Couture, car «sous une attitude avenante, il soutient une politique de domination au détriment, particulièrement, des femmes et des minorités sexuelles.»
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